jeudi 17 avril 2008

Après le dinosaure, le loup sort du bois ...

On devait s'y attendre: c'est arrivé.
Il fallait juste lui tendre le micro, ou l'inviter comme dans ce cas-ci sur Mint et sur RTL, avec Fabrice Grosfilley.
Van Cauwenberghe s'est exprimé à propos de "caput mundi".
Je suis d'accord avec lui, je verrais bien aussi Rudy Demotte succéder à la présidence du parti dans les mois ou années à venir.



Je profite du sujet (le feuilleton est rebondissant et on est loin de l'avoir terminé) pour vous signaler les articles de deux pointures du journalisme - je ne voudrais pas oublier pour autant l'intarissable Mateusz, toujours à l'affût de la bonne news politique -
  • Le "Laloux doit partir"de Michel Konen
    Tirer sur une ambulance est formellement interdit par les lois internationales. Mais on ne peut empêcher un blessé maladroit d’aggraver son cas en se tirant lui-même une balle dans le pied. C’est un peu le sort du secrétaire d’Etat en charge de la Lutte contre la pauvreté.(...) Elio Di Rupo serait bien avisé de se débarrasser de son encombrant poulain. Sa désignation a été une erreur qui fait du Président du PS une cible. Di Rupo, dont le choix est mis en cause par les barons du parti, est aujourd’hui fragilisé. Pire, son inaction recolle sur le dos des socialistes l’étiquette d’un parti d’affairistes. Une étiquette pour laquelle le PS a été durement sanctionné aux précédentes élections.
    &
  • La "La conscience du PS" de Charles Bricman, un peu plus engagé et qui articule son article sur 4 points :
    -
    Laloux: Ce n’est pas que j’en aie contre ce pauvre secrétaire d’Etat - comment s’appelle-t-il déjà? - qui aurait fait quelques pleins d’essence en trop aux frais de ses administrés. Cette affaire est passablement ridicule et médiocre, un minuscule “scandale” villageois, pas même courtelinesque.
    Mais bon, on a les indélicatesses qu’on peut, il en est de plus graves qui reste(ro)nt probablement impunies.
    -
    Philippe Moureaux : j’applaudis aujourd’hui des deux mains à la sortie de Philippe Moureaux, hier matin dans Le Soir, pour appeler son président de parti à (enfin) faire le ménage dans ses écuries…(...) Et au-delà de l’anecdote qui fait mouche, ce que soulignait surtout Moureaux, je pense, c’est une mentalité trop répandue et qui fait tache dans ce parti qui ne semble toujours pas vouloir comprendre, après tant et tant d’”affaires”, le mal qu’il lui arrive de faire à la collectivité, et à lui-même. Pas par ses idées, ni par sa politique. Mais par les comportements de ses “parvenus”.
    -
    Rudy Demotte:la réplique de Demotte à Moureaux est particulièrement consternante. “S’il y a des choses à dire, même pertinentes, a-t-il commenté, c’est en interne qu’il faut le faire“. Propos de pur apparatchik, ça. (...) Sûr que c’est en invoquant la loi du silence et le huis-clos qu’on va restaurer la confiance ébranlée…
    et de conclure sur
    - Elio Di Rupo n’a pas encore voulu commenter les propos de l’ancien vice-premier. S’il ne les entend pas, ce sera tant pis pour lui. Et pour son parti.



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