vendredi 28 mars 2008

Dilemme ...

Se faire le relais relativement direct de messages simplistes de l'extrême droite, ou se faire le relais d' "une" information sur un sujet qui me semble d'importance ... là réside un certain dilemme, voire même un dilemme certain.

Sur le blog de Charles Bricman à propos de Quelle conne!, je lancais un


"Que la terre entière le sache: j’ EMMERDE Ben landen et ses menaces.
PS: je suis actuellement réfugié à l’ambassade du Danemark, si vous désirez me contacter."

Wilders diffuse son film sur le web
Le fameux film du député Geert Wilders sur l'Islam est sorti jeudi soir sur Internet. Les autorités néerlandaises avaient pourtant tenté de convaincre Geert Wilders de renoncer à ce projet, craignant de nouveaux remous au sein du monde musulman.
Wilders houdt het 'net'
De film van de rechtse politicus Geert Wilders over de islam is veel minder schokkend dan eerst werd gevreesd. Er komen voor moslims geen godlasterende beelden in. 'Dit zal niet tot grote manifestaties leiden', zeggen analisten.

L'autre grand titre du jour, c'est le film du député de droite néerlandais Geert Wilders, un film qui s'en prend au coran
Le court métrage a été mis sur la toile, et en quelques heures, explique le Belang Van Limburg, trois millions de visiteurs on pu découvrir cet opus annoncé à grand fracas depuis des mois. Wilders houdt het net: jeu de mot sur le net, et sur la propreté. Car, explique le quotidien, le film de Wilders est beaucoup moins choquant qu'on ne pouvait le craindre. Et Bart Sturtewagen y voit même une occasion à saisir pour les musulmans modérés et leurs organisations: l'occasion de démonter les arguments de Wilders, de s'inscrire dans un débat sur l'intégration de l'islam et des valeurs occidentales, de dénoncer les méthodes inqualifiables du député, même avec véhémence, mais sans aboutir à la violence, car là, c'est wilders qui gagnerait. Et si Wilders gagne, nous perdons tous, conclut Bart Sturtewagen.
Dans la Gazet van Antwerpen, Paul Geudens qualifie le film de Wilders de 'navet'. Certes, le fondamentalisme islamique ne doit pas être sous-estimé, et il faut le combattre partout. Mais pas à l'aide de ce genre de pamflets stigmatisants qui font penser à la propagande de Goebbels. Cela ne rend les choses que plus difficiles et entrave toute possibilité de dialogue et de tolérance, conclut Paul Geudens.


J'ai décidé en final de relayer le film de Geert Wilders que je condamne mais qui devrait ouvrir un vrai débat entre démocrates (quand on en aura fini avec les mesquineries béhachvéennes), en avertissant du côté volontairement provocateur et citant des propos inacceptables de l'auteur:

" 'I don't hate Muslims. I hate Islam,' says Holland's rising political star
Geert Wilders, the popular MP whose film on Islam has fuelled the debate on race in Holland, wants an end to mosque building and Muslim immigration.

A TV addict with bleached hair who adores Maggie Thatcher and prefers kebabs to hamburgers, Geert Wilders has got nothing against Muslims. He just hates Islam. Or so he says. 'Islam is not a religion, it's an ideology,' says Wilders, a lanky Roman Catholic right-winger, 'the ideology of a retarded culture.'

The Dutch politician, who sees himself as heir to a recent string of assassinated or hounded mavericks who have turned Holland upside down, has been doing a crash course in Koranic study. Likening the Islamic sacred text to Hitler's Mein Kampf, he wants the 'fascist Koran' outlawed in Holland, the constitution rewritten to make that possible, all immigration from Muslim countries halted, Muslim immigrants paid to leave and all Muslim 'criminals' stripped of Dutch citizenship and deported 'back where they came from'. But he has nothing against Muslims. 'I have a problem with Islamic tradition, culture, ideology. Not with Muslim people.' "


Autour du sujet:

L'islam, première religion à Bruxelles dans vingt ans
La capitale européenne sera musulmane dans vingt ans. C'est du moins ce qu'affirme une étude publiée la semaine dernière dans le quotidien La Libre Belgique. Près d'un tiers de la population de Bruxelles étant déjà musulmane, indique Olivier Servais, sociologue à l'Université catholique de Louvain, les pratiquants de l'islam devraient, en raison de leur forte natalité, être majoritaires «dans quinze ou vingt ans».
Depuis 2001, Mohamed est, chaque année, et de loin, le premier prénom donné aux garçons nés à Bruxelles.
«Il faut relativiser ces chiffres, insiste Mahfoud Romdhani, député socialiste et vice-président du Parlement francophone bruxellois. Les immigrés de pays musulmans ne sont pas tous musulmans ! Moi-même, je suis de culture musulmane, mais agnostique.»

3 commentaires:

Anonyme a dit…

qu'Allah t'accompagne...

Anonyme a dit…

Bientot Allah te parlera

Anonyme a dit…

Allah te voit et connait ton jour