jeudi 2 avril 2009

Au cdH, on mouille, certains se noient

Après les «Zones humides» de Charlotte Roche", Jo-Mascara" (comme dirait le Général) va "se mouiller pour Bruxelles" ... mais Denis Grimberghs c,hef de groupe cdH au parlement bruxellois, quitte les instances de son parti ...

Extrait d'une interview parue dans la Libre

Mais pourquoi ne pas avoir pris la tête de liste à Bruxelles, dès lors?

Parce que Benoît Cerexhe a été un excellent ministre régional, je viens donc le soutenir. On m’a demandé de prendre la deuxième place. Je m’inscris à fond dans le programme que le CDH défend pour Bruxelles et nous allons nous battre pour défendre notre bilan régional ...


Ne faudrait-il pas obliger les personnes qui se présentent sur des listes à siéger dans les assemblées où ils sont élus?

Mais je n’ai aucun problème à prêter serment à la Région bruxelloise. Je suis juste empêchée le temps que je suis ministre fédérale. Charles Picqué aussi, quand il monte soutenir une liste au fédéral, il est empêché. Je voudrais, en revanche, qu’on regroupe les élections. Tout est mêlé: régional, fédéral, européen... J’aurais bien aimé qu’on regroupe les scrutins dès cette élection...

Voter pour le fédéral en juin, donc?

Je ne veux pas créer une crise politique. Mais s’il y avait eu un accord ,moi je n’avais aucune objection à fédérer les scrutins.

Est-il normal que des personnes se retrouvent le même jour sur deux listes différentes: régionale et européenne?

Si on a un système qui l’interdit pour tout le monde, je le soutiendrai. Mais tant que ce n’est pas interdit... L’important, c’est d’être transparent et dire aux gens où on va siéger. Tout le monde est confronté au problème: Jean-Marc Nollet quand il était à la Communauté française, il a été tête de liste au Fédéral en 2003. Isabelle Durant a été élue au Sénat, elle part à l’Europe deux ans après. Olivier Chastel aussi. C’est un scrutin important. Jean-Michel Javaux poussera une liste, Didier Reynders aussi. Tout est intimement lié entre fédéral et régional.

Mais le même jour, l'électeur aura le choix entre Anne Delvaux, candidate effective à l'Europe, et Anne Delvaux, effective à la Région wallonne...

La liste du Brabant wallon n’est pas encore arrêtée. Mais qu’elle vienne soutenir la liste dans le Brabant wallon dans une équipe, c’est bien. C’est bien de se mouiller pour l’équipe. En étant clair dans son discours.

La montée d'Ecolo dans les sondages, ça vous inquiète?

Non parce que nous montons aussi depuis dix ans. Moi je ne fais pas campagne en regardant les autres. Quand je commence une course, je ne regarde pas à droite, à gauche, derrière moi. On a un programme ambitieux pour gérer la crise, je ne m’occupe pas d’Ecolo, du PS et du MR. Je ne les critiquerai pas. Les Ecolos, ils sont dans l’opposition donc ils fédèrents les mécontents, ils font rêver. Mais il faut aussi savoir gérer. En 1999, ils étaient à 20 pc. Quand ils sont sortis du gouvernement, ils étaient à 7 pc. Il y a une capacité à gérer qui est reconnue chez nous: on continue de monter tout en étant dans les majorités.

Cela dit, les verts mordent sur votre électorat: le centre...

Les Ecolos, et ça en désespère beaucoup chez eux, oublient très fort de dire qu’ils sont à gauche. Ils essayent d’attirer, via des convergences avec le MR, un électorat centriste et de droite mais à qui ils oublient de dire qu’ils sont de gauche... Les gens ont oublié le bilan de leur gestion en Communauté française, bilan pour lequel ils avaient été largement sanctionnés. L’interdiction des devoirs à l’école, le poids des cartable,... Mais je respecte Ecolo. J’ai de bons contacts avec Javaux.

Philippe Moureaux appelle à reconduire l'olivier à Bruxelles. Qu'en pensez-vous?

Que c’est une coalition qui peut se targuer d’un bon bilan, sans couac, avec une vision plus sociale de la ville. Mais nous allons les mains libres aux élections.

Mais vous imaginez quand même plus facilement porter un projet politique avec le PS, Ecolo ou avec le MR?

C’est qui le MR? A Bruxelles, vous avez le FDF qui entre en conflit avec une autre faction. C’est très nébuleux. Il y a beaucoup de lignes, de tendances. On verra.


Lire aussi:
Halis Kökten (CDH) : “Je démissionne si je n’ai pas en plus la 4e suppléance!”
Le site de campagne de Halis Kökten annonce sa 10e place effective sur la liste CDH, page accédée le 27/03/09
L’annonce de la liste provisoire CDH hier soir n’a pas fait que des heureux parmi les candidats à la candidature. A peine la liste publiée sur Parlemento que des rumeurs de démission ou de retrait ont fait surface concernant deux candidats (Fatima Moussaoui et Halis Kökten) qui semblaient très en colère à la sortie du siège du parti centriste.
Certain qu’il obtiendrait la 10e place sur la liste, Halis Kökten avait déjà préparé son slogan “10 comme le Zidane du CDH” et affiché fièrement cette 10e place sur la page d’accueil de son site internet. Mais voilà, les dirigeants du parti l’ont relégué en 12e effectif, un perte de deux places qui ne change pas grand chose pour le célèbre candidat de la communauté turque de Bruxelles mais
La rose de Médine n’en décolère pas moins.

Hypocrisie électorale
Pour tenter d’emporter un maximum de voix, plusieurs partis politiques ont choisi d’envoyer au feu les gros faiseurs de voix tout en sachant très bien que ces gens, populaires, ne siégeront pas dans l’assemblée où ils ont été élus. Ils auront juste apporté leurs voix dans l’espoir que leur liste recueille un maximum de suffrages et participe ainsi au partage du pouvoir au lendemain du 7 juin.
Qu’une gloire nationale pousse une liste régionale ou européenne, à la dernière place des suppléants, cela peut à la limite se concevoir. Mais qu’un ministre ou un président de parti se propulse en ordre utile, tout en sachant très bien qu’une fois élu, ils tourneront les talons, cela n’est pas très glorieux. La même hypocrisie concerne les personnes qui seront à la fois candidats à la Région et à l’Europe. Quel est le sens de ces doubles candidatures ? Même les écologistes, qui semblaient échapper à ces pratiques politiciennes, semblent être tentés de placer Jean-Claude Defossé (ex-RTBF) sur les listes régionales et européennes.
Bien sûr, les grands stratèges des partis politiques assureront que "les autres" le font aussi et qu’à l’étranger, on pratique aussi ce genre d’ubiquité électorale. C’est regrettable. La règle devrait être celle-ci : on est candidat dans une seule assemblée; on siège là où on est élu. Et enfin, quand un ministre est candidat dans une autre assemblée que celle devant laquelle il est responsable, il démissionne.
Trop rigide ? Non. Simplement logique et respectueux de l’électeur.

Vingt ans après, Milquet veut à nouveau l'enseignement
La présidente du cdH Joëlle Milquet a affirmé samedi devant les militants de son parti que celui-ci revendique la compétence de l'enseignement en cas de participation au prochain gouvernement de la Communauté.

Milquet: "Ecolo de dire qu'il est de gauche"

“ Faux ” candidats, ça suffit!
Se présenter sur deux listes à la fois: tous le font, mais ce n’est pas normal
Il y avait déjà les candidats de fin de liste, ceux qui sont presque là “ par sympathie ”, à peine pour faire le plein de voix, car ce n’est pas donné à tout le monde d’être populaire, mon bon monsieur.
Il y a maintenant “ ceux qui se mouillent ”, des candidats en ordre utile pour être élus à l’Europe ou à la Région, mais qui n’ont évidemment aucune envie d’y siéger. Suprême coquetterie, ils l’annoncent d’emblée, par souci de transparence! Faute avouée...
Nous ne ciblons ici aucun parti, puisque tous se laissent tenter par ce péché mignon: de Milquet à Javaux, de Di Rupo à Reynders, en passant par les Magnette, Wathelet, Chastel ou Delizée.
Tête de liste européenne au cdH, Anne Delvaux nous l’avouait hier: ce n’est pas son choix de soutenir la liste régionale en Brabant wallon, mais elle fait ce que son parti lui demande.

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