Brève: L'ONEM a déboursé en février le montant record de 143 millions d'euros d'indemnités pour chômage temporaire, un montant trois fois supérieur à celui déboursé il y a un an. Après seulement deux mois, l'ONEM a déjà utilisé 29% du budget annuel, pourtant doublé, qui lui a été alloué à cet effet.
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Le Forem, "symbole de la malgouvernance wallonne"
Le MR a été très dur en vers le Forem, l'organisme chargé de la promotion de l'emploi et de la formation. Le Forem symbolise la malgouvernance wallonne, estime le MR. Selon lui, le rapport de la Cour des comptes, rendu public la semaine passée, contient tout ce qu'il ne faut pas faire en matière de gouvernance publique.
La Commission de l'Emploi du parlement wallon examinera mardi l'audit de la Cour des comptes sur l'Office régional de l'emploi et de la formation. Les Réformateurs n'ont pas mâché leurs mots sur le contenu de ce document qui, d'après eux, révèle au long de ses 170 pages la méconnaissance voire la violation de la loi au sein de l'institution, le règne de l'arbitraire, quand il ne s'agit pas du clientélisme.
Le MR réclame l'adoption de 12 mesures, notamment la désignation immédiate d'un manager de crise investi de pouvoirs illimités pour mettre de l'ordre au Forem, l'établissement du compte total des indus et la récupération par le Forem des sommes versées sans justification via les aides APE, la fin immédiate de toute relation contractuelle avec les prestataires de service dans les dossiers litigieux, etc.
Les Réformateurs ne demandent pas la démission de l'administrateur général du Forem, Jean-Pierre Méan, tant celle-ci va de soi selon eux."Dans la situation actuelle, la question n'est pas de savoir s'il va démissionner mais quand et avec qui", a souligné le député Willy Borsus.
La Commission défend les indemnités de départ des commissaires
(Merci Chaos Theory)
A l'heure où les "parachutes dorés" des grands patrons font polémique un peu partout en Europe, la Commission européenne a été contrainte lundi de défendre le généreux régime d'indemnités de départ en vigueur pour les commissaire européens.
En vertu des règles en place, un commissaire européenne qui quitte ses fonctions à Bruxelles continue à toucher durant trois années une "indemnité transitoire" variant de 40 et 65% de son salaire de base, et ce même s'il retrouve immédiatement un autre emploi.
Le salaire de base d'un commissaire européen est actuellement de 19.909 euros mensuels avant impôt, montant auquel s'ajoute une indemnité de résidence ainsi que des indemnités de représentation. "Ce sont les Etats membres qui ont fixé cette durée ainsi que le niveau de salaire", s'est défendue lundi Valérie Rampi, porte-parole de la Commission européenne en charge des questions administratives. "Nous ne faisons qu'appliquer les règles".
Ces indemnités transitoires, qui visent à assurer la "réinsertion professionnelle" des commissaires européens, selon l'exécutif européen, sont versées durant une période de trois années, même si les bénéficiaires décrochent un autre emploi entre-temps.
Ce régime est actuellement d'application pour l' ancien commissaire chypriote Markos Kyprianou, ainsi que son collègue italien Franco Frattini qui, début 2008, ont tous deux volontairement quitté Bruxelles pour devenir ministre des Affaires étrangères dans leur pays respectif.
Le Britannique Peter Mandelson, ancien commissaire européen au Commerce, a lui quitté Bruxelles à l'automne dernier pour le poste de ministre du Commerce de Gordon Brown. Selon les médias britanniques, celui-ci toucherait actuellement quasiment un double salaire grâce à ses "indemnités transitoires" européennes.
Lancée à quelques mois des élections européennes par le think-tank britannique eurosceptique Open Europe, la polémique trouve un écho particulier à l'heure où les généreux "parachutes dorés" accordés aux dirigeants d'entreprises en cette période de crise font débat un peu partout en Europe.
Interrogée à ce sujet lundi, la Commission européenne a toutefois refusé la comparaison entre son régime d'indemnités et les "parachutes dorés".
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