En ces temps troublés de crise où des empapillonés ne pensent qu'à hurler à la mort du Libéralisme, voire du Capitalisme... j'ai trouvé l'édito de Michel Konen dans La Libre de ce jour particulièrement pédagogique. Le fait que l'empapilloné soit président de parti et homme de sciences diplômé me déçoit énormément. Ses discours actuels sont populistes, démagogique et oublient ce que ses diplômes sont sensés lui avoir appris : des faits, de l'objectivité et de la rigueur. A son égard, une petite leçon d'économie et de vocabulaire s'impose.
"À Gauche toute !", contre "le libéralisme débridé" ... car le président du parti socialiste estime que la crise financière mondiale est "la crise du libéralisme", dans une interview accordée samedi dernier à La Libre Belgique. Mais il y avait aussi dimanche un congrès à Charleroi.
Di Rupo critique la CBFA:
"Ces experts, payés chèrement, qui connaissent le système mondial mieux que quiconque ne pouvaient-ils pas envoyer des signaux? "
"il faudra examiner les raisons pour lesquelles la Commission bancaire a si peu anticipé la crise"
"Nous vivons depuis 10 ans avec un concept selon lequel il faut réduire à sa plus simple expression l'autorité publique ainsi que tous les mécanismes de régulation"
Confusion totale entre capitalisme et libéralisme ... effectivement, tout le monde n'a pas une licence en Économie de je ne sais quelle grande école ou unif
"aujourd'hui, les banques s'effondrent et avec elles, l'idéologie libérale"
"Il faut essayer de comprendre ce qui s'est passé. Cet examen ne doit pas se faire dans la précipitation. L'important est de sortir de la crise"
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Di Rupo: 'Le socialisme, une solution d'avenir'
La crise financière et sociale qui secoue le monde s'est invitée ce dimanche au congrès de rentrée du PS à Namur. Le président Elio Di Rupo s'est gaussé de ceux qui jusqu'il y a peu qualifiaient le socialisme d'idéologie archaïque.
LE SOCIALISME, seul avenir de la DEMOCRATIE
C'est en tout cas ce que déclare le Congès de rentrée du PS à Namur, la question est bien de croire en cette modernité du socialisme, évoquée par son président Elio Di Rupo ; car le socialisme est la seule finalité acceptable de l'organisation mondiale, le partage et la solidarité pour tous, mais cela revient à mettre sur la table, ce que le parti n'a pas été capable de réaliser pour le bien-être et le progrès des citoyens, depuis son long temps de pouvoir, alors que ce parti a pratiquement toujours été en bonne place pour changer la société, aujourd'hui c'est assurément plus difficile.
Anticiper la crise eût été louable et irréprochable pour les partis, mais proposer l'idéologie socialiste, comme voie d'avenir, sans changer les perspectives d'un parti qui a suivi les détracteurs du libéralisme depuis de nombreuses années, sans s'y opposer pratiquement ; c'est d'un "vrai socialisme" qu'il faut parler, pas complice du capitalisme dévastateur mais tellement rémunérateur pour certains élus, pas d'un virage "à gauche toute" que vous n'avez pas emprunté depuis la Charte de Quaregon, mais bien d'une nouvelle gauche et cela les militants doivent en prendre conscience...
2 commentaires:
Vous pouvez selier à ce discours de Di Rupo le faux discours que Père UBU a publié ce jeudi
Dé-so-pi-lant
Merci pour ce lien, que j'ai ajouté à ma sélection de liens de fin de semaine : http://grand-barnum.blogspot.com/2008/10/links-171008.html
Merci, à bientôt.
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