lundi 4 août 2008

Pas Joly, Joly

L'autre "Bien-aimé Bernard", c'est celui qui était au Tapie dans l'ombre:

Joly a jugé "extravagante" la décision de l'Etat de choisir la voie de la justice arbitrale dans le contentieux l'opposant à Bernard Tapie et accusé Nicolas Sarkozy de donner des instructions dans l'intérêt "de ses alliés politiques et amis".


"dans cette histoire un président de la République qui donne des instructions dans l'intérêt non pas de l'Etat mais dans celui de ses alliés politiques ou de ses amis"
"Le fait d'avoir recours à la justice privée non transparente est tout à fait extravagant quand les deniers publics sont en jeu"


Updated



Lire aussi:
«Je n’ai reçu aucune instruction de Nicolas Sarkozy»
Dans un entretien à «Libération», la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, défend l'indemnité de 285 millions accordée à l'homme d'affaires malgré les soupçons et controverses.


la justice donne raison à M. Tapie - Economie - Le Monde.fr
Un tribunal arbitral a condamné, vendredi 11 juillet, le Consortium de réalisation (CDR), chargé d'assumer les créances douteuses du Lyonnais

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Les juges ont dit le droit. Nul ne peut contester l'autorité de la chose jugée: la France est un État de droit.
Les propos de François Bayrou sont inadmissibles. L'"affaire", ce n'est pas un Bernard Tapie, mais un Crédit Lyonnais, mis en faillite après avoir été nationalisé par François Mitterrand: pourquoi faire, sinon pour vider ses caisses ?
Le problème c'est le socialisme, ce n'est pas le libéralisme. Dans un régime libéral, les banques privées sont hors d'atteinte du pouvoir.

himself a dit…

@$

Bernard Tapie n'a-t-il pas été ministre "socialiste" à l'époque de Bérégovoy ?

Anonyme a dit…

@ $,

Dans le système dans lequel nous vivons, si des grosses banques sont en situation de faillite, c'est le contribuable qui les empêche de l'être . C'est l'état qui épure les dettes des banques qui ont fait des mauvais choix. Donc le risque n'est pas uniquement aux actionnaires des banques mais aussi aux contribuables de leur pays. Beau système n'est-ce pas ?

Ce n'est pas un problème de socialisme ou de libéralisme. Ce combat est aujourd'hui complètement dépassé. Nous sommes dans la mondialisation économique où le risque des plus grands doit être soutenue en cas de faillite par les plus petits.

N'importe quel gouvernement aurait nationalisé une banque importante en faillite. Regardez ailleurs qu'en France, on l'a fait en Angleterre, on l'a fait aux USA. Ca n'a rien d'exceptionnel, c'est la norme. Une banque en faillite, ça risque d'avoir des conséquences graves sur ses clients, l'état n'a d'autre choix que d'épurer les dettes.