mardi 22 avril 2008

Un clown en appelle un autre

Un duel démocrate à la présidence peut-être décisif
On se souviendra de la récente déclaration du camarade Elio 1er sur les antennes belges dominicales: Elio rempilera à la présidence du parti en 2011, alors qu'on lui prêtait plutôt des envies de jouer les filles de l'air, vers un poste international ?

Pourquoi cette annonce en parfait décalage, maintenant ?
Il venait de cumuler quelques gourdes, dont la plus vénielle pour son parti et notre médiocratie, celle d'avoir nommé F. Laloux à un poste de Secrétaire d'Etat et il fallait faire (grande et autre) diversion d'une part, mais aussi faire un peu de musculation pour montrer qui était le patron:


"Comptez sur moi pour être dur s’il faut être dur"

C'était sans compter sur le camarade inculpé Jean-Pierre Declercq, qui vient d'annoncer aussi sa candidature à ce poste.

« Prenant acte de l’acharnement d’Elio Di Rupo à rester jusqu’à sa pension à la Présidence du PS, Jean-Pierre Declercq estime ne pas pouvoir faire moins que d’annoncer également sa candidature à la présidence du PS pour 2011 voire 2015 si nécessaire »
Jean-Pierre Declercq souligne toutefois qu’il pourrait revenir sur sa décision si Elio Di Rupo « bifurquait vers des cieux plus cléments ». « Le PS ne manque pas de personnalités wallonnes susceptibles de redresser le parti et de rassembler élus et militants derrière un projet de gauche en faveur des gens »
Le coup est donc raté pour le Maître de l'Esbrouffe de faire taire la contestation au sein de sa formation ... et on est pas au bout des surprises ... Alisson à la vice-présidence, Despi à la direction de l'IEV et Van Cau à trésorerie ?


En savoir plus:

Declercq candidat à la présidence du PS
Jean-Pierre Declercq, ancien député provincial PS, a décidé de se porter candidat à la présidence du PS en 2011, faisant écho aux propos d’Elio Di Rupo, qui avait annoncé dimanche qu’il était candidat à sa succession à la tête du PS en 2011.
Jean-Pierre De Clercq
Profession : Ex-député permanent de la province du Hainaut, PS
Age : 60 ans
Signes particuliers : Faut pas pousser JP dans les orties. Ni le travailler longtemps pour qu’il épanche son malaise par rapport à la direction que prend le PS et à sa… direction. Malaise qui l’avait conduit à se présenter – sans réel succès – contre Elio Di Rupo à la tête du parti, le 11 juillet dernier. Confessions d’une bête (politique) traquée.

Declercq, éternel rival de Di Rupo pour la présidence du PS

Aucun commentaire: