Lire aussi:
"SolidarShnock"
Mur de Berlin: Marzi au pays de Solidarnosc
Marzena Sowa et Sylvain Savoia content, sur papier, la Pologne communiste.
Entretien
Lorsque le mur de Berlin tombe, le 9 novembre 1989, la Pologne est déjà à moitié libre : le 4 juin, s’y sont tenues les premières élections démocratiques d’un pays du bloc de l’Est. "Les Allemands savaient ce qui se passait en Pologne et en Tchécoslovaquie depuis le printemps. C’est aussi pour ça qu’ils sont descendus dans la rue", rappelle Marzena Sowa. En 1989, elle avait dix ans. Le souvenir de ces mois historiques, elle le conte à travers ses yeux d’enfant dans "Pas de liberté sans solidarité", le cinquième tome de "Marzi", la bande dessinée autobiographique illustrée par son compagnon Sylvain Savoia.
Depuis 2005, le tandem signe cette série remarquable. Un heureux accident, quand on sait que Marzena (prononcez : Marjena) Sowa ignore tout de la bande dessinée lorsqu’elle s’installe en France en 2001. "Encore aujourd’hui, la BD reste quelque chose de très confidentiel en Pologne", précise-t-elle. "Quand j’ai rencontré Sylvain et qu’il m’a dit que c’était son métier, c’était très abstrait pour moi. Un an après, j’étais auteure. J’ai un peu honte quand on sait que d’autres galèrent parfois des années. En somme, on peut dire que j’ai couché !", rigole-t-elle C’est Sylvain Savoia qui a eu l’idée de mettre en images les souvenirs d’enfance de sa compagne. "Elle m’avait raconté l’histoire qui ouvre le premier tome, celle des carpes que ses parents et leurs voisins achetaient chaque année pour le repas de Noël et qu’ils gardaient jusqu’au 25 décembre. J’ai tout de suite visualisé ces immeubles avec les carpes dans les baignoires. Je lui ai proposé de coucher sur papier d’autres souvenirs de son enfance." "Au début, j’écrivais pour moi et pour Sylvain, précise Marzena. Et pour ne pas oublier, dans l’idée que je ferais peut-être un jour lire ça à mes enfants." Sylvain propose le concept à Laurent Duveau, directeur éditorial chez Dupuis. "Il a été tout de suite superemballé."
Le premier ennemi du libéral, c'est le libéral
Après quatre années d'expériences au sein d'Alternative Libérale, voici une première observation que je voudrais partager : le premier ennemi du militant libéral en France, ce n'est pas l'anti-libéral (certes ils sont en pagaille, ceux qui déforment notre courant de pensée) mais c'est le libéral lui-même. En effet, quelle cohérence y aurait-il dans la pensée, si les libéraux se contentaient de dire "ah... si nous n'avons pas un parti libéral au pouvoir aujourd'hui en France, c'est la faute des idéologies marxisantes qui tiennent le haut du pavé". Oui, il y a de ça. mais c'est finalement trop simple de rejeter la cause sur les autres et surtout pas très libéral....
Certes, l'histoire n'a jamais joué en notre faveur (j'ai lu quelque part que le si le socialisme avait infusé ainsi notre culture, c'est qu'à la fin du siècle dernier, le bibliothécaire de Normal Supérieur avait rempli les rayons d'ouvrage marxistes, ce qui avait eu pour conséquence de convertir toute une génération d'intellectuels). Mais un libéral doit assumer un maximum la responsabilité de ses actes. Partant de ce principe, je me suis donc interrogé pour savoir si l'erreur ne venait pas en premier lieu de notre camp.
2 commentaires:
Pauvre, pauvre, pauvre libéral...
qu'il est dur d'être marginal...
Bon, j'ai ri, et maintenant ?
Le "(néo)libéralisme" est une fusion intergénérationnelle, en apparence contre-nature, entre la vieille droite conservatrice et les anciens libertaires de '68 devenus vieux cons à leur tour. Ces deux univers se sont unis dans leur dessein : renouveler pour perpétuer la caste des nantis irreponsables, les nouveaux aristocrates. N'est-on pas témoin d'une superbe réussite ?
Etre libéral et se plaindre de l'état du monde. Il faut oser...
Ce qui m'intéresse, ce sont les éventuels commentaires concernant la mutation de la société polonaise et les milliers de candidats à l'expat via la Hongrie et la Tchécoslovaquie de la vidéo.
Enregistrer un commentaire