mercredi 11 novembre 2009

"SolidarShnock"

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Les leçons de 1989
La chute du mur de Berlin nous rappelle au devoir de solidarité.

Lénine avait un jour défini une situation révolutionnaire comme un événement qui survient quand les gouvernants ne peuvent plus continuer à diriger comme ils le faisaient, et que les gouvernés sont décidés à rompre avec un mode de gouvernement dépassé. Engels était plus métaphorique et comparait la révolution à une sage-femme qui fait naître un nouveau corps d'un ancien. Ces deux images font penser aux révolutions de 1989, qui ont humilié un système politique se voulant fondé sur la sagesse historique de Lénine et, en fait, d'Engels.

En réalité, les dirigeants communistes d'Europe de l'Est avaient presque totalement cessé de croire en quoi que soit, mis à part leur propre survie et leurs intérêts personnels - c'est l'une des raisons qui expliquent la rapidité de leur disparition de la scène politique. Bien que la révolution d'en bas n'ait pas été animée par des «nouvelles» grandes idées, comme dans le cas des révolutions de 1789, de 1848 ou encore de 1917, les intellectuels et le peuple savaient qu'ils aspiraient à l'objectif insipide de la «normalité». C'est-à-dire une vie qui ne soit pas contraire à celle de l'Europe de l'Ouest, où il était permis d'exprimer des critiques au quotidien, de voter librement, de lire une presse libre et de devenir consommateur ou producteur.


Confusion autour du voyage de Sarkozy à Berlin en 1989
Le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a pour sa part jugé la polémique "dérisoire" .

Jugée "grotesque" au gouvernement, la controverse autour du voyage de Nicolas Sarkozy à Berlin en novembre 1989 s'est poursuivie mardi, alimentée par un document officiel contredisant la version du Premier ministre François Fillon, la gauche criant au "mensonge".

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