jeudi 11 juin 2009

La préférée du Capitaine des Dragons

Le ministre bruxellois Benoît Cerexhe est en charge du SIAMU (Service de l'Incendie et de l'Aide Médicale Urgente) et actuellement négociateur cdH au cartel "melon" qui explore actuellement 3 axes : la solidarité, la gouvernance et le développement durable.

Alors qu'il est en place à l'Exécutif bruxellois depuis 5 ans et qu'il qualifie le bilan de la législature de très bon, il a rappelé qu'il demandait (ndlr : à qui ? à lui-même ? ) avec insistance une réforme en profondeur des législations linguistiques en vigueur dans la Région bruxelloise.
"Il en va de manière de plus en plus urgente du bon fonctionnement des institutions régionales bruxelloises, et dans le cas présent, de la sécurité du million de Bruxellois et des 500.000 navetteurs qui chaque jour passent par notre Région"


Il a dit également assumer la décision d'accorder une promotion à sept officiers du corps des pompiers bruxellois , alors que l'absence de cadre linguistique empêche actuellement toute nomination. Pour lui, il en va du bon fonctionnement des services de lutte contre l'incendie et de la sécurité à laquelle les citoyens de Bruxelles ont légitimement droit.


Constatons simplement le cocasse de la situation de ce négociateur, au delà de l'illégalité de l'opération, sans rapport direct ou indirect avec la sécurité de nos con-citoyens.



Lire aussi à propos d'un autre négociateur éthique "du melon" :
Gestion de réputation : Une etude de cas
En matière de gestion de réputation en ligne, quand votre «marque» est attaquée, il y a bien sûr certaines choses à mettre en œuvre pour se défendre, mais il y a également des actions qu’il est préférable de ne pas entreprendre sous peine d’aggraver les conséquences de « l’attaque ».Dans l’actualité politique toute récente, le ministre belge André Antoine (CDh) nous a donné malgré lui un exemple concret de ce qu’il ne faut pas faire.
Rappel des faits :Le 15 mai 2009, le site «
Mister Antoine » est mis en ligne. Fondé par une dizaine de fonctionnaires anonymes travaillant sous la tutelle d’André Antoine (Ministre du logement, de l’énergie, des transports et du développement territorial), ce site entend mettre en lumière les méthodes voire les « dérapages » du ministre dans l’exercice de ses fonctions. Les auteurs du site reconnaissent cependant eux-mêmes qu’ils ne reprochent rien d’illégal au ministre. Ils dénoncent seulement certaines méthodes et une manière de faire jugée parfois autoritaire, contradictoire ou encore non démocratique.
Plutôt confus et avec une ergonomie générale largement perfectible, le site se compose essentiellement de liens vers des articles de presse, des déclarations officielles, des comptes rendus de réunion, des sites d’associations citoyennes, etc.
Après quelques minutes de navigation, les fenêtres ouvertes s’accumulent dans le navigateur et même les lecteurs les plus courageux renonceront face à l’énorme quantité de textes à lire.
Réaction du principal concerné:La réaction du ministre Antoine ou de son entourage va s’opérer en plusieurs temps.Le premier mouvement se fera par voie de presse, dans
une interview accordée à la DH le 17 mai, soit 2 jours après la mise en ligne du site.Le ministre déclare « C’est puant. Leur site qui appelle à la délation est irrégulier tant sur la forme que sur le fond. » Il qualifie le site de « campagne la plus odieuse que j’ai jamais connue» et n’hésite pas à considérer ses détracteurs comme « adeptes de méthodes dignes d’un passé que l’on croyait révolu » gagnant au passage un point Godwin. Et monsieur Antoine de surenchérir : « preuve du courage dont font preuve ces personnes, toutes les informations communiquées à l’autorité de gestion des noms de domaine en Belgique afin d’enregistrer le nom de domaine du site web litigieux sont entièrement fausses ».

Jean-Pierre Detremmerie débouté en référé à Tournai
Exclu du groupe cdH du conseil communal de Mouscron et ayant perdu par conséquent ses mandats, dont la présidence de l'intercommunale d'études et de développement de la région de Mouscron (IEG), Jean-Pierre Detremmerie avait lancé en référé une action en justice.

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