mercredi 8 avril 2009

L’Etat présidentiel

Sur la Libre:
Au nom de la démocratie, les présidents de parti doivent renoncer à leur portefeuille ministériel.
Confusions et effets pervers : les partis phagocytent l’Etat. Jusqu’à le détruire ?
Une opinion de Luc VAN CAMPENHOUDT, Directeur et éditorialiste de la Revue Nouvelle.

2 commentaires:

François a dit…

Le scrutin à la proportionnelle est un grand serviteur de la particratie et de tout le mal qui en découle.

Guillaume a dit…

Ca n'a rien avoir avec le mode de scrutin. Il y a autant de particratie en Belgique qu'en France. En France, vous devez respecter la ligne du parti pour les votes à l'assemblée qui ne sert que de chambre d'enregistrement des lois proposées par le gouvernement. C'est la même chose en Belgique où la chambre entérine les décisions prises au kern (conseil des ministres restreint)

L'exemple le plus frappant de particratie récent en France fut la loi HADOPI (rejetée heureusement par absentéisme). Plein de députés UMP étaient contre, certains ont émis des amendements tous refusés par principe car on ne conteste pas un texte qui doit passer tel quel. Deux courageux ont continué à dire leur hostilité pendant que d'autres contre ont décidé de ne pas être présents histoire de pouvoir garder leur mandat. La liberté de parole au sein des partis politiques français peut se payer très chère. Certains s'en souviennent encore ... vu que la constitution des listes est un peu près du même genre qu'en Belgique, parachutages et cie.

C'est donc kif-kif.