Les Belgitudes à Pékin nous donnaient déjà le ton du grand professionnalisme des décideurs ... et nous ne connaissions encore pas les tribulations de notre champion du lever de coude ... qui semble déjà fort fatigué et dont la relève flamande n'hésitait pas à confirmer (si besoin était) que
"Car si au moment où nous écrivons cet éditorial, la Belgique est le seul pays européen de plus de 10 millions d'habitants sans médaille – laissons de côté ce sympathique mais dérisoire cheval –, c'est la faute à l'égarement, la passivité, au manque de volontarisme et, tout simplement, de répondant des pouvoirs publics. Prompts
à se déplacer à Pékin pour s'y époumoner comme des supporters lambda, où sont-ils lorsqu'il faut créer des centres regroupant des sports de haut niveau ? Lorsqu'on leur demande de soutenir des coaches professionnels ou de développer des infrastructures répondant aux besoins d'une élite en devenir ? Ces supporters d'un jour ont été incapables jusqu'à présent de donner à cette graine de champion prête à tous les sacrifices – les portraits que nous avons publiés l'ont prouvé à souhait –, les moyens d'exprimer leur talent, de le consolider. Les laissant souvent face à eux-mêmes, à la débrouille, soutenus par l'abnégation de proches, de coaches amateurs. Et si les Borlée et nos nageurs accèdent aux podiums de Londres, ils le devront peut-être pour les premiers aux Etats-Unis où leur père compte les délocaliser et, pour les seconds, à la France : Yoris Grandjean n'a trouvé qu'à Antibes sa piscine olympique et François Heersbrandt, à Toulouse des horaires compatibles avec ses études.
Le talent, la niaque : la Belgique a tout ça. Mais à l'instar de ce qui menace la recherche fondamentale, le dilettantisme politique des uns (en Communauté française principalement) et le chacun pour soi né d'une volonté de régionalisation idéologiquement bornée, leur coupent les ailes. Une médaille n'est pas tout mais, lorsqu'elle est gagnée sans dopage, par l'effort et le talent de jeunes idéalistes, elle reste un formidable moteur d'ambition, d'enthousiasme et de vibration pour une population. Toutes choses dont une Belgique qui n'en finit pas d'être politiquement à côté de ses vrais défis, n'a pas le luxe de se priver. "
"son collègue francophone aurait bien un problème avec la boisson mais a ajouté qu'il "est loin d'être le seul dans ce cas en politique""
"Car si au moment où nous écrivons cet éditorial, la Belgique est le seul pays européen de plus de 10 millions d'habitants sans médaille – laissons de côté ce sympathique mais dérisoire cheval –, c'est la faute à l'égarement, la passivité, au manque de volontarisme et, tout simplement, de répondant des pouvoirs publics. Prompts
à se déplacer à Pékin pour s'y époumoner comme des supporters lambda, où sont-ils lorsqu'il faut créer des centres regroupant des sports de haut niveau ? Lorsqu'on leur demande de soutenir des coaches professionnels ou de développer des infrastructures répondant aux besoins d'une élite en devenir ? Ces supporters d'un jour ont été incapables jusqu'à présent de donner à cette graine de champion prête à tous les sacrifices – les portraits que nous avons publiés l'ont prouvé à souhait –, les moyens d'exprimer leur talent, de le consolider. Les laissant souvent face à eux-mêmes, à la débrouille, soutenus par l'abnégation de proches, de coaches amateurs. Et si les Borlée et nos nageurs accèdent aux podiums de Londres, ils le devront peut-être pour les premiers aux Etats-Unis où leur père compte les délocaliser et, pour les seconds, à la France : Yoris Grandjean n'a trouvé qu'à Antibes sa piscine olympique et François Heersbrandt, à Toulouse des horaires compatibles avec ses études.
Le talent, la niaque : la Belgique a tout ça. Mais à l'instar de ce qui menace la recherche fondamentale, le dilettantisme politique des uns (en Communauté française principalement) et le chacun pour soi né d'une volonté de régionalisation idéologiquement bornée, leur coupent les ailes. Une médaille n'est pas tout mais, lorsqu'elle est gagnée sans dopage, par l'effort et le talent de jeunes idéalistes, elle reste un formidable moteur d'ambition, d'enthousiasme et de vibration pour une population. Toutes choses dont une Belgique qui n'en finit pas d'être politiquement à côté de ses vrais défis, n'a pas le luxe de se priver. "
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6 commentaires:
Et ce midi un responsable sportif flamand pronait ... l'indépendance. Car indépendante, la Flandre récolterait des médailles alors qu'associer aux boulets wallons, elle ne le peut pas.
Le cheval "belge" était-il dopé? Bravo pour votre blogue. J'adore votre humour.
@Guillaume
Je suppose que c'est une blague.
Un bloggeur aurait déclaré à Michel Daerden, lors de l'échec de Jeanmi, qu'il ne connaissait rien au tennis de table.
@Olivier Salomé
Merci pour vos encouragements. Mon humour, c'est plutôt dans la "vraie vie", qualifié de désopilant.
Safari van’t Merelsnest (fille de Darco et Hedjaz, élevée par Walter Van Bunder, de Sint-Gillis-Waas-qui-s-empresse-de-demander-l-autonomie) n'était pas dopé.
Le seul belge contrôlé positif aux jeux, c'est Michel Daerden.
@himself
Ce n'est même pas une blague. Il accuse les wallons de rabaisser les limites de qualification et donc de ne pas aider les athlètes belges à se dépasser plus et à atteindre les niveaux des grands mondiaux. Ce qu'évidemment un directeur sportif wallon a démenti formellement ne comprenant pas du tout de quoi il parle.
@ Guillaume
Un nom, une source, un lien ?
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