lundi 7 avril 2008

"Pas touche à l'indexation! "

... , nous a dit le camarade Demotte sur RTL-TVI, hier dimanche.

"Homme de gauche" est désespérant dans la bouche de cet homme intelligent, mais le terme "progressiste" est acceptable.

Pas de condamnation de la politique menée par Arena et rien de désagréable sur Van Cau ou toute autre personne, même à propos du socialiste Guy Quaden et gouverneur de la Banque nationale de Belgique, qui pourtant avait jugé que l'année 2008 serait "l'année de la vérité", pour l'indexation.

"Je ne suis pas d'accord avec lui. S'il pense cela, alors je suis en total désaccord avec lui" ou encore "l'Europe ne connaît pas le système belge" à l'attention de Jean-Claude Trichet, président de la BCE - sur ce point, je suis en total accord avec le camarade Rudy.

Rien que du bien sur Dupont, le ministre qui avait réussit le record de la plus longue sieste au Fédéral ...

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Reynders répond à Trichet
L'indice santé est utilisé notamment pour calculer les indexations des salaires.
Le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, avait réitéré vendredi son opposition au mécanisme d'indexation automatique, en marge d'une réunion informelle des grands argentiers des 27 en Slovénie. Un tel système est à ses yeux inacceptable dans une union monétaire telle que la zone euro. M. Trichet s'est également référé à la gestion du choc pétrolier de 1973 et 1974, où les salaires ont été augmentés pour compenser l'inflation, provoquant selon lui une perte de compétitivité des entreprises et une hausse du chômage.


Rudy Demotte, "un gadget marketing"
Le ministre-président wallon Rudy Demotte, a été désigné par le PS à la tête de la Communauté française comme un "gadget de marketing", dépourvu de compétences. Pour rétablir le lien avec les francophones de Bruxelles, c'est par contre une nouvelle occasion manquée, ont martelé vendredi Françoise Bertieaux, présidente des libéraux bruxellois, et Françoise Schepmans, chef du groupe MR au parlement bruxellois

Leterme Ier sans le souer sans le sou
Marges budgétaires réduites, rentrées fiscales très insuffisantes, pouvoir d'achat attaqué, index en question. La rentrée sera placée sous le signe de l'économique pour le gouvernement Leterme Ier.

L'indexation des salaires et des allocations sociales à la belge est au centre d'un autre débat, plus économique celui-là, la lutte contre l'inflation... Oui, cette indexation qui protège notre pouvoir d'achat contre l'inflation alimente-t-elle en fait cette inflation, dans un phénomène de spirale qu'on a connu dans un autre domaine, celui de l'endettement ? Le président de la banque centrale, Jean-claude trichet, ne raffole pas de notre système et plusieurs journaux, ce matin, évoquent cette question, essentielle, il faut bien le reconnaître. "Etrange, écrit yves desmet dans le morgen, étrange que cette sortie contre l'indexation à la belge du président de la banque centrale européenne au moment où tous les pays de l'Union européenne sont confrontés à une inflation galopante, y compris ceux où il n'y a pas d'indexation automatique. Erreur de timing aussi puisque Jean-Claude Trichet fait ces déclarations à un moment où les salaires des patrons grimpent bien au-delà de l'index, à un moment aussi où les entreprises s'apprêtent à payer à leurs actionnaires des dividendes "bonanza". En fait, ce n'est pas très malin comme sortie, conclut notre confrère. Si le débat, Georges, débouche sur ce qu'en écrit la dernière heure, à savoir "pas touche à l'indexation", ça promet.

Yves Leterme à Matin Première:

JPJA : Oui, pour le gaz et l'électricité. C'est à peu près les mêmes revenus qui vont l'avoir… ça a été annoncé la semaine dernière. L'index, remis en cause par l'Union européenne. L'indexation des salaires par Monsieur Trichet…
- L'évolution des prix pose des soucis, pose des questions, mais je crois là aussi qu'il faut être très prudent. Vous savez, le système d'indexation, index de santé, qui est déjà différent de l'index tout cours, c'est un élément clé des rapports entre les partenaires sociaux, au niveau des pouvoirs d'achat des travailleurs. Et donc, là aussi, n'allons pas vite. Mais je crois que en tout cas, dans les négociations en automne, pour un nouvel accord interprofessionnel, ce sera un élément important… l'évolution des prix. Donc, au niveau des allocations et au niveau des salaires, maintenant les gens ont une garantie que quand les prix augmentent, disons que le pouvoir d'achat suit. Je crois que c'est très important. C'est un acquis social aussi. C'est très important.
JPJA : Vous vous battrez pour que cet index soit maintenu, alors que les patrons demandent qu'il soit supprimé… l'indice des prix…
- Je crois qu'il faut tenir compte des deux soucis. D'une part la compétitivité de notre économie et comme chaque année, au mois de septembre, il y aura un avis qui sera émis sous cette compétitivité. Et d'autre part, il faut veiller aussi à ce que le pouvoir d'achat des gens suivent le rythme de l'évolution des prix. Et donc, c'est vrai qu'avec un peu plus de 4%, l'évolution de l'inflation dans ce pays, cause des soucis.
JPJA : Mais est-ce qu'on pourrait dire, Yves Leterme et l'indexation… et vous vous posez des questions à ce propos, ou vous dites : Yves Leterme et l'indexation, point d'exclamation… il faut le garder ?
- Mais je crois qu'il faut garder un système de couplage de l'évolution des prix, avec l'évolution des salaires. Mais donc ce sera un élément aussi dans les négociations salariales. Nous avons des systèmes all-in. Je crois que l'Etat peut faire des efforts aussi, au niveau de la fiscalité, mais regardons d'abord si ça se confirme cette flambée des prix, dans les mois qui viennent et puis on a déjà des mesures dans le budget 2008. A partir de juillet certaines pensions sont augmentées. Il y a des mesures prises au niveau du pouvoir d'achat et voyons aussi dans le cadre de négociations salariales et interprofessionnelles, ce qu'on peut faire.

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