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"Pourquoi Di Rupo s'est-il à ce point fourvoyé ?" se demande isabelle Philippon du Vif à propos de Frédéric Laloux, l'étrange choix d'Elio Di Rupo; mais quelle mouche a piqué Elio Di Rupo, le président du PS, lorsqu'il a promu, au rang de secrétaire d'Etat, Frédéric Laloux, cet échevin namurois tellement peu talentueux.
Elle conclu: "de deux choses l'une. Ou bien Di Rupo est le jouet impuissant de ses fédérations et s'avère incapable de prendre des décisions susceptibles d'en froisser l'une ou l'autre, mais qui servent les intérêts du parti. Ou bien il a voulu nuire aux socialistes liégeois et namurois... "
Par contre, ses contre-propositions sont plus inquiètantes, encore:
"Le PS ne compte-t-il pas, parmi ses parlementaires qui se sont frottés à l'épreuve des urnes fédérales, des « profils » intéressants ? Yvan Mayeur, le bouillant député bruxellois, par ailleurs président du plus grand CPAS du pays, n'était-il pas tout désigné pour s'occuper de la pauvreté à l'échelon gouvernemental ?
Karin Lalieux, autre talentueuse députée fédérale portée sur les affaires éthiques et l'intégration sociale, n'aurait-elle pas pu faire l'affaire ? Bien sûr, Lalieux et, surtout, Mayeur, n'ont pas que des amis au parti socialiste, à juste titre d'ailleurs, car ils ne sont pas exemptés de défauts. Mais ils sont, néanmoins, d'une toute autre envergure qu'un Laloux et qu'une Fernandez."
Le "ils ne sont pas exemptés de défauts", n'est nullement rassurant, vu l' "envergure" déclarée des ces oiseaux de proie, prêts à fondre sur leur cible comme la misère sur le monde... un comble pour une potentiel secrétaire d'Etat à Lutte contre la Pauvreté.
Quoi qu'il en soit, absolument rien ne sera fait d'intéressant dans ce domaine avoir une pareille tache à ce poste; merci Camarade Elio.
Frédéric Laloux utilisera une partie du personnel de son ministre de tutelle, Marie Arena, nouvelle ministre des Pensions et de l'Intégration sociale, au cabinet duquel le frère de Frédéric Laloux y est déjà chauffeur.
Pour mémoire:
Interview publiée dans l'hebdomadaire belge "Ciné-Télé Revue", le 30 décembre 2004
Après l’affaire Arena, le sénateur Alain Destexhe persiste et signe
«Il faut supprimer les cabinets ministériels!»
Depuis longtemps, Alain Destexhe (MR) milite pour la suppression des cabinets ministériels. A défaut d’une mesure aussi radicale, ce sénateur préconise, au minimum, d’instaurer des règles de fonctionnements plus claires permettant un contrôle parlementaire aujourd’hui inexistant. Notamment en termes de dépenses. Un sujet tabou pour le monde politique belge… En tous les cas, jusqu’à une récente affaire Arena. Rencontre avec un parlementaire qui ne mâche pas ses mots, au risque d’être parfois accusé de «cracher dans la soupe».
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