dimanche 27 avril 2008

On ne change pas une équipe qui perd

Pire, dans le dossier Iris, la structure de gestion des hôpitaux publics de Bruxelles, on persiste dans une équipe qui perd.
Philippe Close a repris la barre (mais peut-on réellement parler de gouvernail pour ce bâteau ivre ?) le 23 avril; ce dernier, échevin de la Ville de Bruxelles, licencié en droit public de l’ULB voue « une admiration folle » à Elio Di Rupo et faisait déjà partie précédemment de l'équipe de la structure:
22 PS/ 24, d'après certaines sources: "un fromage pour les socialistes bruxellois" ou encore une structure d'hôpitaux publics qui ne se fout pas d'une charité bien ordonnée qui commence pour elle-même.
Philippe Close, heureux vice-président du projet foireux Citeo, est un proche d'Yvan Mayeur qui laisse derrière lui 21 millions de déficit en 2008, mais qui pourtant affirme que


"c'est peu par rapport à d'autres charges de la Région, et en regard de leur mission sociale"

Nous avons donc un gestionnaire hors-pair, près à soutenir la thèse Arenesque qui veut "pourchasser le discours détestable sur l’« assistanat », sur les « assistés », très en vogue."
Qui dit mieux, qui dit plus fort, qui dit plus de pognon, plus de déficit ?

Le site de TéléBruxelles propose une série de reportages sur le sujet aussi édifiants les uns que les autres ... on nage en plein surréalisme. Picqué, après avoir déjà souligné au sujet d'Yan le Terrible l' « absence de projet stratégique clair » préfère s'occuper avec le camarade Rudy de Cartes Blanches dans les Grands Quotidiens.


Mateusz proposera sans-doute prochainement un reportage sur le sujet, vu qu'il a aussi rencontré récemment le nouveau baron de la santé bruxelloise.



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Le nom de Faouzia Hariche avait circulé et celui de Laurette Onkelinx fait débat. Mercredi, lors du conseil d'administration d'Iris, c'est finalement Philippe Close qui a été élu pour succéder à Yvan Mayeur à la tête d'Iris, la faîtière des hôpitaux publics bruxellois. Une mission délicate pour l'échevin du Tourisme et du Personnel de la Ville, président du BITC et… vice-président de la Stib. « J'ai téléphoné à Philippe Moureaux pour être déchargé de la vice-présidence de la Stib », dit-il. Repu ? Pas sûr puisqu'on l'annonce déjà sur les listes régionales en 2009.

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Mayeur jette un dernier regard à IrisSept et demi. C'est, sur dix, la cote que s'attribue Yvan Mayeur, pour ses deux années passées à la tête du réseau Iris (Interhospitalière régionale des infrastructures de soins), qui regroupe les 11 hôpitaux publics bruxellois. Une simple distinction qui cadre mal avec l'ambition du président du CPAS de la Ville de Bruxelles et député fédéral (PS). La voix de ses détracteurs aura, il est vrai, davantage porté que celle de ses thuriféraires. Tour à tour, Jacques Oberwoits, premier président d'Iris et conseiller communal MR à Bruxelles, feu Jacques Simonet ou le bourgmestre d'Etterbeek, Vincent Dewolf (MR), ont réglé leur mire en direction du président d'Iris, stigmatisant son « cumul », son mode de fonctionnement (passage en force, politique du fait accompli...) et, surtout, sa responsabilité dans le déficit abyssal (plus de 23 millions de déficit en 2006). On est, ici, plus près de la cote d'exclusion que des félicitations du jury. Même le ministre-président Charles Picqué (PS) en a remis une couche, parlant d'« absence de projet stratégique clair ».

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