samedi 5 janvier 2008

"Le cartel PS-CDH est un fait"

Interview de Didier Reynders dans la Libre de ce WE; extraits:

Confronté à un nouveau cartel, entre le PS et le CDH. Cela va compter. Nous allons avoir un débat difficile sur le programme socioéconomique, comme on en a connu pendant les 8 années de gouvernement avec le PS. Et nous aurons un débat difficile sur la réforme de l'Etat avec des partis qui ont adopté des positions très fermées : d'un côté, la N-VA va devoir discuter du fédéral et de son financement, et de l'autre, le CDH devra dire ce qu'il est prêt à accepter.

Le retour du PS au pouvoir, ce n'est pas une défaite pour vous ?

Ce n'est pas une défaite. C'est un fait. Je me doutais avant les élections qu'il y avait des accords entre PS et CDH. J'ai bien du constater que ce cartel était plus fort qu'on l'avait même imaginé.

Le gouvernement "définitif" pourrait être différent du gouvernement provisoire ?

Je ne sais pas qui on retrouvera dans le prochain exécutif. Mais il est vraisemblable que, vu l'existence d'un cartel de part et d'autre de la frontière linguistique, le gouvernement intérimaire soit la base du gouvernement définitif.

Serez-vous prêt pour le 23 mars ?

Le 23 mars, ce qu'on a prévu, c'est qu'un formateur soir clairement désigné. On verra alors si celui-ci pourra mener sa mission en une journée ou en un mois. Je ne suis pas lié à un délai fixe. Le 23 mars, nous devrons en tout cas avoir la confiance d'un certain nombre de partenaires pour mener un programme socioéconomique et la confiance des mêmes, avec peut-être certains autres en dehors du gouvernement, pour mener à bien une réforme de l'Etat. Cela demande quand même des textes assez précis sur ce qu'on veut faire.

Seriez-vous tenté de renforcer vos liens avec Ecolo ?

Sur le fond, nous avons des convergences avec Ecolo. Nous en avons sur le plan des pratiques politiques. Nous en avons aussi sur le thème du développement durable.
Je préfère investir d'abord dans les économies d'énergie, dans les énergies renouvelables, etc. plutôt que de dire, comme le PS, "on va agir en baissant le prix des énergies fossiles". Ça, c'est une politique qu'on menait il y a 30 ans. Plus personne ne fait cela en Europe.



Pour mémoire ...



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