Fadela Amara

Fadela Amara, la secrétaire d'Etat à la Ville a déclenché la colère de ses collègues du gouvernement français.

C'est une petite phrase, presque passée inaperçue, au detour de l'interview donnée cette semaine au Point, dont elle fait la "une", qui déclenche le courroux, ce matin, des autres ministres contre Fadela.
Elle dit, comme ça, l'air de rien, de celui qui est quand même son patron et qui l'a faite entrer au gouvernement :

"Nicolas Sarkozy, non, je ne voterai pas pour lui à la prochaine Présidentielle, et il le sait !".

Cette petite phrase de la secrétaire d'Etat à la Ville a eu un effet désastreux sur ses collègues, raconte Le Figaro, qui recense un florige de critiques (pas très courageuses, parce qu'anonymes) du genre : "Fadela ? C'est une manifestation délirante de la raison !" dit, très gentiment un autre ministre...

A noter aussi à propos de la miss, qu'au début de sa campagne présidentielle, Ségolène Royal avait proposé à Fadela Amara d'être l'une de ses porte-parole. Celle qui était alors présidente de Ni putes ni soumises avait décliné l'offre pour deux raisons principales.
D'une part, pour des divergences politiques, d'autre part, Fadela Amara n'avait pas apprécié que Ségolène Royal passe par un intermédiaire pour lui proposer ce poste-clé.