vendredi 7 janvier 2011

L'espionnage français

Berry Smutny, directeur général du petit fabricant allemand de satellites OHB Technology :

"La France est l'empire du Mal en ce qui concerne le vol de technologies,
et l'Allemagne le sait
"


Selon une note non datée de l'ambassade des Etats-Unis à Berlin (wikileaks oct/2009):

"L'espionnage français est tellement étendu, que les dégâts qu'il
provoque pour l'économie allemande -dans leur totalité- sont plus importants que
les dégâts provoqués par la Chine ou la Russie"





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Renault : l'espionnage viserait plus le modèle économique que la technologie électrique
Selon le numéro deux de Renault, Patrick Pélata, qui estime le groupe victime d'une filière organisée internationale, aucune pépite technologique sur la voiture électrique du constructeur français n'a pu filtrer. Les fuites d'information concerneraient le modèle économique.
Un industriel chinois a-t-il réussi à mettre la main sur des informations stratégiques du programme de voitures électriques de Renault ? C'est un scénario qui paraît désormais probable, à mesure que filtrent certaines informations après la brutale mise à pied de trois cadres de Renault, la semaine dernière, dont un membre du comité de direction

Cette affaire de fuites, dont la direction de Renault a été informée à la fin d'août 2010 à la suite d'une dénonciation interne, ressemble de plus en plus à un cas d'espionnage avec versements d'argent à la clef. Des sommes seraient même passées via des comptes bancaires en Suisse, selon une source informée. Autre présomption forte : un constructeur automobile chinois serait bien l'instigateur et le bénéficiaire des informations émanant du technocentre de Renault. Sans confirmer la piste chinoise, Patrick Pélata, le numéro deux du constructeur, a évoqué, au « Monde », « un système organisé de collecte d'informations […] pour servir des intérêts situés à l'étranger ».

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