Aujourd’hui, en 2010, avec un PS autour des 41 % en Wallonie, pensez-vous qu’il y ait encore une marge de progression pour les socialistes ?
Oui ! La progression elle est possible mais elle ne dépend pas que de nous. Elle dépend aussi du contexte et des conditions extérieures. De Gaulle ne serait pas De Gaulle s’il n’y avait pas eu les circonstances du moment où il a lancé son Appel.
Beaucoup de partis socialistes s’écrasent mais le succès du PS, en Belgique francophone, est très important. N’est-il pas lié au clientélisme qu’il entretient ?
Ecoutez : certains médias ont du succès et ont beaucoup de lecteurs ou d’auditeurs. Est-ce que vous les accusez de clientélisme pour autant ? Non. C’est dû à leur travail. Pourquoi critiquez-vous ceux qui ont du succès ? Ce sont des propos qui sont tenus par des gens qui sont intellectuellement conservateurs. Au lieu de discuter sur des projets, avoir une discussion honnête et ouverte, quand il n’y a plus d’argument, on nous jette des expressions comme "clientéliste" qui ne signifient plus rien du tout. C’est un peu dommage car j’ai l’impression qu’à ce moment-là mon interlocuteur n’est plus en mesure d’avoir des arguments sérieux. On est dans une société ouverte et transparente, il n’y a pas de face cachée du Parti socialiste.
1 commentaire:
Elio qui se compare au Général, on aura tout vu
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