Hugues Lagrange, sociologue investi, chercheur au CNRS, spécialiste de la violence et des politiques de la ville, le dit sans tomber de sa chaise:
"Refuser de s'intéresser aux origines culturelles des délinquants est une hypocrisie." Le propos est tranché, à rebours des précautions d'usage. Le spécialiste l'assume, après huit années d'une enquête inédite et scrupuleuse, au plus près des Français d'origine étrangère - du Bassin parisien à la banlieue nantaise. Surtout, il l'explique, comme personne avant lui, dans un livre limpide publié le 16 septembre, Le Déni des cultures (Seuil).
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L‘affaire des Roms n’a pas plombé les débats
Le secrétaire d’État aux affaires étrangères, Pierre Lellouche, a fait une visite éclair à Évian en cette fin de semaine. Quelques heures, pas plus, qu’il a dédiées aux grands chefs d’entreprise français et allemands, réunis à l’hôtel Royal.
Un temps studieux pour la trentaine d‘acteurs de la vie économique qui, à l’invitation de Pierre Lellouche et de son homologue allemand Werner Hoyer, ont notamment planché sur des projets de coopération économique entre leurs deux pays. « Projets qu’ils vont proposer au Président Sarkozy et à la Chancelière Merkel ».
Lesquels ? On n’en saura pas plus. Le secrétaire d’État laisse le soin aux intéressés d’en faire l’exposé.
Sinon, une séance de travail dite “intéressante” en présence de Jean-Claude Trichet (Banque centrale européenne), Pascal Lamy (Organisation mondiale du commerce) et Werner Hoyer a porté sur la future présidence française du G8/G20. « Nous avons évoqué les réactions communes, sur le plan de la politique monétaire et commerciale. »
« On a percé une énorme bulle d’hypocrisie qui pesait sur l’Europe »
Autre temps fort : son “long” entretien avec le ministre allemand des finances, Wolfgang Schäuble. Entretien dans un “climat excellent” pas même rafraîchi par l’actualité. « La question des Roms n’a absolument pas été soulevée par nos partenaires allemands ».
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