vendredi 24 septembre 2010

Une amende de 384,9 millions

En France, l'Autorité de la concurrence a infligé une amende de 384,9 millions d'€ aux 11 principales banques françaises pour entente sur les coûts de traitement des chèques (Commission dite « d'échange image chèque » - CEIC, supprimée en juillet 2007) , estimant qu'elles avaient facturé des frais indus à leurs clients.

Les banques sanctionnées sont le Crédit Agricole, Société Générale, BNP Paribas, le Crédit Mutuel, le Crédit industriel et commercial, le Crédit du Nord (groupe Société Générale), LCL (groupe Crédit Agricole), la Banque Postale, BPCE, HSBC et la Banque de France.
Le groupe BPCE, qui chapeaute les enseignes Banque Populaire et Caisse d'Epargne, a été le plus durement touché, avec une amende de 90,9 millions d'euros, suivi par le Crédit Agricole (82,9).


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BofA: des centaines de licenciements à la division marchés et international
Bank of America (BofA) va licencier plus de 3% des employés de sa division banque internationale et marchés, soit plusieurs centaines de personnes, pour des raisons de performance et de positionnement stratégique, a indiqué lundi à l’AFP une source proche du dossier.

Les personnes de la division concernée, qui comprend la banque d’investissement et les activités de marchés, seront averties cette semaine, a précisé cette source, et les licenciements seront répartis entre les Etats-Unis et les bureaux étrangers.



Enquête sur la
dérive spéculative du mogement minier


C’est un rapport de la Chambre régionale des comptes du Nord-Pas-de-Calais qui risque de faire du bruit.
Jusqu’ici confidentiel, ce « rapport d’observations définitives » de 50 pages détaille la gestion, entre 2002 et 2008, de la SOGINORPA (Société immobilière du Nord-Pas-de-Calais), l’entité chargée de gérer plus de 63 000 logements sociaux dans le Nord-Pas-de-Calais. SOGINORPA est le premier bailleur de la région Nord-Pas-de-Calais.

Le rapport critique une gestion « opaque », un problème de gouvernance, et dévoile le recours important à des produits financiers spéculatifs, loin du caractère social de la gestion du parc immobilier du Nord-Pas-de-Calais… Ainsi, pour financer des opérations de rénovation, la SOGINORPA a massivement emprunté aux banques (Crédit agricole Indosuez, Dexia, Société Générale…) et suivi leur conseil de « gestion active de la dette », malgré les alertes formulées dés 2005 par des experts indépendants.

Un bon connaisseur du dossier résume les choses à sa façon : « Ils ont joué au casino avec les logements des mineurs ! »

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