Se positionner vers la 5ème minute ... mais l'ensemble est intéressant de cet extrait d Mise au Point de la RTBF, du 27/09/09, intitulé ou sous-titrée :
"Agriculteurs: de mal en pis?"
NB: Invités de l'émission:
- José Bové, député européen (en duplex depuis Millau)
- Sabine Laruelle, MR, ministre fédérale de l'Agriculture
- Benoît Lutgen, CDH, Ministre wallon de l'Agriculture
- Jean-Luc Demarty, Directeur général à la Commission européenne
- Robert Remy, Test-Achats
- Sébastien Demoitié, producteur laitier (MIG)
- Piet Vantemsche, président du Boerenbond
- René Ladouce, président de la Fédération Wallonne de l'Agriculture
- Dominique Michel, administrateur délégué de la Fedis
Lire aussi:
After milkshakes, this is probably the coolest thing ever done with milk
L'Europe et la crise du lait : quelles régulations pour le secteur laitier ?
Auteur : Nicolas-Jean Brehon : Enseignant en master de finances publiques à l'université Paris I-Sorbonne, directeur de recherches à l'EDHEC. Il est chroniqueur au Monde de l'économie.
La crise qui affecte le secteur laitier est économique, sociale, et politique : la nouvelle Politique Agricole Commune (PAC) décidée en 2003 a été incapable d'assumer l'un des premiers objectifs de la PAC, à savoir garantir des revenus aux producteurs. En France, les éleveurs réclament le retour aux régulations administrées par des quotas laitiers. Est-ce la bonne solution ? Mais comment les blâmer quand ni les Etats ni la Commission ne proposent de solution alternative ? Cette étude récapitule les éléments de la crise actuelle et les voies de consensus qui peuvent être cherchées
Le lait, c'est bon
Le Gouvernement Van Cauwenberghe I fonctionnera d'avril 2000 à juillet 2004, avec José Happart comme ministre de l’Agriculture et de la Ruralité ...Les patates ont soif, les betteraves se sucrent
11 commentaires:
Il a un petit air de Wilfried Martens, vous ne trouvez pas?
Le gars qui représentait l'industrie laitière, il ressemble à Wilfried Martens, plus jeune, pas le gars sur
cette photo ridicule au dessus de mon premier message, lol.
Merci Himself, me voilà bien flatté :-)
Est-ce par hasard que tu parles du sucre?
Pour le sucre, il y a eu le même système que pour le lait. Au début, nous devions payer le sucre de betteraves beaucoup plus cher que le sucre de canne. Les betteraves étaient aussi subventionnées.
Peut-être parce que certains pays européens avaient des Territoires ou ds Département ou d'anciennes colonies productrices de cannes à sucre, les quotas ont été augmentés beaucoup plus vite (à vérifier, j'écris de mémoire)
Les producteurs de betteraves ont-ils été plus rapides à la détente? En tout cas, ils ne jettent pas leurs betteraves dans le lac du Bois de la Cambre.
C'est vrai aussi que les sucriers belges se sont eux mêmes diversifié dans le biocarburant à base de betteraves.
Un moteur au lait cela existe?
PS: J'ai bien envie d'écrire un billet sur le sujet. Si vous avez des sources, je suis preneur (1 litre de lait)
Quand l'emballage jetable d'un produit qui vaut 18 cents coute deja 10 cents, est ce bien normal aussi, mais bon, ce n'est pas le sujet du débat bien sur.
Acheté 18 cents, transformé en laiterie pour 4 cents et emballé pour 10 cents, ca met le lait à 32 cents sortie d'usine avant transport et vendu 43 cents à la grande distribution. A 55 cents HTVA dans les rayons du Delhaize après déduction du transport, du stockage, du réassortiment, etc. Des chiffres qui ne révèlent rien de tellement choquant.
Et puis deux tiers du lait passant par les cooperatives ce sont donc elles, donc leurs actionnaires, donc les fermiers qui dominent le marché et définissent les prix.
Ma conclusion est que le seul fermier qui a compris est celui qui vend à la ferme, dans un appareil automatique de distribution, en circuit court, son lait.
-Pas d'emballage (10 cents)
-Pas de transport (disons 5 cents)
-Quazi pas de stockage (3 cents ?)
-Pas de réassortiment (allez 3 cents)
-Pas de marges d'intermediaires (10 cents)
Soit un lait à 28 cents HTVA (2x moins qu'au rayon du Delhaize) en comptant une marge de 15% supplémentaire pour le producteur.
Evidemment, fini d'acheter du lait qui tiens dans une boite à 10 cents un à deux ans au fond d'une armoire !!!! Mais n'est ce pas absurde de fabriquer du lait qui tiens deux ans dans une armoire ?
L'homme depuis des temps immémoriaux conserve le lait plusieurs mois voire plusieurs années : il fait du fromage.
Ouais, mais avec du cacao, ... le fromage, ... c'est bof.
@Xavier
"Est-ce vous qui vous sucrez ?"
C'est la question posée par Olivier Maroy aux distributeurs et aux transformateurs.
D'autres vidéos extraites de ce très intéressant MAP à visionner aujourd'huiici: http://grand-barnum.blogspot.com/2009/10/benoit-boit-du-petit-lait.html
Test achat veut très justement de parler de Politique ALIMENTAIRE commune - porma part, j'y intégrerait également l'énergie : le sucre cela se brule en courant ou en accelerant avec sa voiture ...
Le lait nécessite un traitement particulier pour pouvoir se conserver plus que qqes heures et cela est couteux; tel que pasteurisation, refroidissement, production de fromage ... le transport sous forme liquide est également difficile.
D'après Lutgen, l'ensemble des laiteries sont aux mains des agriculteurs ... j'ai un doute, mais pas de chiffres ...
A écouter aujourd'hui, l'approche flamande et sa préparation à 2015, ce que semble découvrir not' petit Lutgen qui vient de se réveiller en découvrant le (nouveau) cadeau de l'affreux Happart.
@ Himself
"Le lait nécessite un traitement particulier pour pouvoir se conserver plus que qqes heures et cela est couteux"
4 eurocent du litre !!!! L'emballage en vaut 10 (voir plus haut).
"l'ensemble des laiteries sont aux mains des agriculteurs"
Le représentant des laiteries sur le plateau (voir la video que vous publiez) parle de 75% des laiteries en cooperatives laitieres.
@Kermit
J'évaluais la possibilité de la vente à la ferme (ou l'hypothèse de ne pas passer par des intermédiaires).
La rentabilité de ce genre de production ne peut passer que par des moyens industriels pour compresser les coûts.
Les agriculteurs ne sont pas équipés. Imaginer les équipements pour refroidir des 1000L , pasteuriser, ... il serait impossible à un agriculteur dans la situation actuelle de réaliser ces investissements ; puis vendre soi-même au détail l'ensemble de sa production, c'est impossible au concret.
Concernant les laiteries, c'est Lutgen qui disait qu'elle étaient toutes aux agriculteurs; le chiffre de 75% n'indique pas si les volumes traités sont proportionnels, ni si tous les agriculteurs sont propriétaires, ou seulement une petite partie, justement de grosses productions, ce que je crains.
@ Himself
"La rentabilité de ce genre de production ne peut passer que par des moyens industriels pour compresser les coûts"
Je ne voudrais pas vous contredire mais vous n'avez pas du étudiez ca avec beaucoup de sérieux. Quand le lait vaut 17 cents et que son traitement industriel en vaut 4 (!!!!!), doublez meme cela ca reste largement inférieur à 55 cents.
Du reste, certains agriculteurs le font, nous faire croire que la pasteurisation ou meme la stérélisation UHT est inabordable, franchement, je ne vois pas bien d'ou vous sortez ca.
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