lundi 28 septembre 2009

"Non, ce n'est pas chaotique" !

La rentrée de l'Olivier est-elle chaotique ?

"Non, ce n'est pas chaotique. Et je ne critique pas Ecolo, mais je rappelle certaines choses importantes: on est dans une période de crise, le gouvernement doit faire face à de gros problèmes, le budget doit être géré… Ce n'est donc pas le moment de croire aux médias qu'on est dans l'opposition, et de s'étonner des propositions de Marie-Dominique Simonet. C'est de l'hypocrisie ! Ces pistes ont été étudiées par l'ensemble PS-cdH-Ecolo".

"Quand on est dans un gouvernement, on assume, et on ne joue pas le jeu de l'opposition et de la majorité…"


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C’était mercredi la rentrée officielle du Parlement wallon à Namur, les trois partis de la majorité semblent éprouver des difficultés à s’apprivoiser: ça cafouille au niveau de la communication. La législature wallonne qui s’est ouverte sera placée sous le double signe de l'austérité... et de la "bonne gouvernance".


Jean-Michel Javaux: l'Olivier n'est pas un "modèle de coalition"
Pour le coprésident d'Ecolo, Jean-Michel Javaux, interviewé samedi dans le quotidien Le Soir, l'Olivier (formé par les partis PS, cdH et Ecolo), certes fort de ses "proximités programmatiques", n'est pas "un modèle de coalition" pour autant.

Dans cette entrevue, M. Javaux fait aussi part de ses regrets au sujet d'un communiqué d'Ecolo sur Fortis qui visait le ministre des Finances, Didier Reynders, après l'inculpation de l'avocat de l'Etat, Christian Van Buggenhout. "On a un engagement progressiste, il y a des proximités programmatiques évidentes avec les partis de l'Olivier, mais Ecolo n'est pas à vendre", indique M. Javaux. "Mon souci toujours, c'est de constituer un programme où l'on retrouve un maximum de nos priorités." "J'ai à coeur de garder des relations cordiales et positives avec tous les présidents de parti", poursuit le coprésident d'Ecolo. "Là, par exemple, j'ai des regrets concernant le communiqué d'Ecolo qui visait directement le cabinet Reynders à propos de l'inculpation de Van Buggenhout la semaine dernière", poursuit M. Javaux. Il dit s'en est entretenu avec Didier Reynders. "Jamais chez moi il n'y aura de chasse à l'homme", a-t-il encore dit.



Catherine Fonck se tait et attend

L'ex-ministre de la petite Enfance ne veut pas se griller. Qui sait si à l'automne...
Avec ce qu'elle avait montré jusqu'ici à chaque fois où elle avait été face à une situation difficile émotionnellement (on pense notamment aux accusations de Didier Donfut il y a quelques semaines à son encontre), on s'attendait à voir Catherine Fonck (CDH) exploser avec les différents castings aux niveaux régional, communautaire et fédéral. Que nenni, la Framerisoise est restée sourde aux multiples appels téléphoniques ou autres sollicitations.


Milquet: "Lutgen président? On y travaille..."
Joëlle Milquet ouvrira la course à sa succession à la présidence de son parti après le 14 octobre, mais indique qu'il faut encore discuter du timing. Interrogée samedi par Le Soir, elle souligne qu'il s'agira du bon moment pour passer le témoin à une nouvelle génération, pour autant qu'il y ait des candidats. Elle estime qu'elle pourrait travailler avec Benoît Lutgen. Interrogée sur le fait de savoir s'il n'est pas étrange qu'elle quitte la présidence au moment du redémarrage des négociations institutionnelles, Mme Milquet souligne que "beaucoup de choses sont envisageables".


7 juin, le retour. En vedette, Ecolo...
De la "bande des quatre", seul à nouveau Ecolo progresse. De quoi creuser son ascendant sur le CDH.

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