mardi 15 septembre 2009

“ Despi est un idiot ”

C’est Jean-Pol Tison, ancien directeur des travaux et l’un des co-prévenus du procès, qui le dit en audience publique. Il faut dire que Despi l’avait traité de “ mafieux ”.
Le tribunal a fini d’entendre les prévenus. Des témoins seront convoqués



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Cariat et ses soucis d'ONSS

L'ex-Président de l'ICDI sera fixé sur son sort le 9 octobre prochain
Le volet social du dossier ICDI connaîtra son épilogue devant la septième chambre correctionnelle, le 9 octobre prochain.

L'ex-président de l'Intercommunale de Collecte et Destruction des immondices, Lucien Cariat, y est en effet poursuivi pour le non-paiement de cotisations ONSS entre 1998 et 2006. Selon le Parquet, les chèques-repas octroyés aux 593 travailleurs constituent un revenu qui n'a pas été signalé pendant des années, à l'instar des voitures de fonction octroyées à certains employés et quelques externes, et d'une assurance-groupe contractée au profit de M. Cariat lui-même

SWL et "Carolorégienne" feront l'objet d'une citation directe
Le tribunal correctionnel de Charleroi en a fini vendredi avec l'audition des différents prévenus dans le procès de "La Carolorégienne", où comparaissent trois anciens échevins, un ancien sénateur et les plus hauts responsables de la société de logements sociaux.

La défense a confirmé qu'elle allait lancer une citation directe contre la SWL et "La Carolorégienne". Jean-Pol Tison, ancien directeur des travaux, a longuement dépeint l'ambiance régnant au sein de la société de logements. Il a évoqué des fournisseurs impayés, d'autres payés plusieurs fois mais, d'une manière plus générale, ce qu'il a appelé les "relations privilégiées entre contrôleurs et contrôlés, entre la Carolo et la SWL, et la commissaire chargée du contrôle".

Il a notamment indiqué que le comité de gestion, ensuite considéré comme n'ayant aucun fondement légal, avait été mis en place au vu et au su de la SWL, et que des réunions de ce comité se tenaient, suivies de rencontres et de déjeuners entre les différents responsables. "Despiegeleer, a-t-il dit à propos de l'ancien échevin de Charleroi, se considérait chez lui à la SWL; si ce n'est pas ça avoir des liens privilégiés."

Tison a encore critiqué celui qui fut directeur gérant, Alain Carlier, également prévenu dans ce dossier, pour dire que "si on lui avait demandé l'heure, il aurait demandé à Despiegeleer l'autorisation de la donner. Moi, si j'avais eu connaissance de l'audit de 2002 de la SWL, je l'aurais immédiatement transmis aux administrateurs. Moi, je n'ai jamais été le pion de personne", a-t-il lancé, faisant allusion à la déposition de Carlier, la veille, quand il s'était lui-même décrit comme "le pion" de Claude Despiegeleer.

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