vendredi 18 septembre 2009

Barroso et Rachida Dati




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Martin Schulz : "Les socialistes français, c'est comme les pigeons de la cathédrale"

Le parti socialiste européen est la grande victime du scrutin du 16 septembre. Incapable de surmonter ses divisions internes, la famille socialiste européenne a étalé mercredi dernier ses rancoeurs. Publiquement et avec une violence verbale sans précédents.
Hughes Beaudouin, le correspondant "Europe" de LCI, a saisi un de ces "instants de fraternité socialiste". Alors que les parlementaires français critiquaient la consigne de vote de leur groupe (l'abstention), Martin Schulz, le patron du PSE, s'est adressé, au même moment, aux journalistes en ses termes : "Les socialistes français, c'est comme les pigeons de la cathédrale. Quand ils sont en haut, ils vous ch.. sur la gueule, et quand ils sont en bas il vous bouffent dans la main !".


Crise du lait: Bruxelles assouplit les règles

Actuellement, "ce sont des dizaines de milliers d'emplois qui sont détruits dans les zones rurales", a dénoncé de son côté le leader altermondialiste José Bové, membre du groupe des Verts.

La Commission européenne a proposé jeudi une série de mesures pour faire face à la crise du lait, dont un assouplissement des règles de recours à des sortes de "primes à la casse" pour la restructuration du secteur.

Les Etats de l'UE qui souhaitent "réellement" venir en aide au secteur doivent pouvoir permettre le maintien des producteurs laitiers "qui ont investi et aider ceux qui veulent quitter le secteur: c'est ça la bonne politique", a déclaré lors d'un débat au Parlement européen la commissaire européenne à l'Agriculture Mariann Fischer Boel. Concrètement, il s'agit de faciliter le système du "rachat de quotas" (plafonds de production) aux agriculteurs souhaitant quitter le secteur laitier.


Plus de droits aux gouvernements

Bruxelles propose d'assouplir les conditions dans lesquelles les Etats de l'UE peuvent prélever des pénalités en cas de dépassement des quotas laitiers, et d'affecter ces pénalités au financement d'aides à la reconversion. Actuellement, les gouvernements n'ont le droit de prélever ces pénalités chez des agriculteurs dépassant leurs quotas individuels que dans le cas où le quota national est dépassé. La Commission propose de les autoriser à les prélever quel que soit le niveau de la production nationale de lait. Ces pénalités collectées "pourraient alors être utilisées pour la restructuration" du secteur, a estimé Mme Fischer Boel.

3 commentaires:

Toutes des libérales sauf ma mère a dit…

Je me tue à vous le dire : toutes des libérales suaf ma mère. Quand une (grande) partie des "socialistes" européens sont convertis au libéralisme depuis belle lurette et que les autres l'ont été, le sont encore mais en ont honte et bien c'est le bordel doctrinal dans le petit crâne de pigeon. Et voilà le résultat. Tous ensembles avec le premier parti euro-sceptique, le PPE.

Bon, à part, himself, l'autre jour je m'énervais à cause de la bêtise ambiantes des commentaires de la DH. Merci pour le lien avec la LB. Le niveau monte cette fois. Je vous recommande les comemntaire d'un certain andré 17 Ce n'est pas moi mais pour l'esentiel je les reprends à mon compte.

David C. a dit…

Face à la crise du lait : Faire revivre la PAC !

Acheter à bon marché pour vendre chère voilà la devise des libéraux économiques.

Dire non à l'économie impériale!

Aujourd'hui nous sommes confronté à une grave crise existentielle agricole généralisé causé par une vague de libéralisme depuis la fin des année 70, entrée de l'a Grande Bretagne de le marché commun, imposition puis disparition de quotas, concurrence directe avec des producteurs de pays du sud à bas salaire, sans droits sociaux et sans infrastructures.

Dictées par la "modernité" et les inévitables évolutions du monde, les libéraux Europeéens souhaitent faire l'économie d'une dépense inutile, la PAC et faire entrer l'agriculture dans le rang des marchés libres et soi disant non faussés.

Il faut rompre la règles du jeu
et redonner sens à la Politique Agricole Commun

Nous avons beaucoup entendu de gens s'indigner face à l'égoïsme de la PAC. M. Barnier en pleine émeute de la faim à du justifier cette politique d'auto suffisance alimentaire.

On oublie souvent de dire que c'est la politique agricole commune européenne qui a permis de sortir l'Europe de tout risque de famine et a permis à l' Agriculteur d'avoir un niveau de vie décents!

L'homme politique qui a capitulé face aux pouvoir de l'argent depuis trop longtemps doit s'inspirer du travail de De Gaulle et d'Adenauer en faveur du monde agricole et de la population en générale, afin de trouver une issu par le haut à la crise actuelle. Une politique guidée par la rechercher du bien commun.

Les objectifs de la politique agricole commune ont pour but :
- d’accroître la productivité de l’agriculture en favorisant le progrès technique, en assurant le développement rationnel de la production agricole ainsi qu’un emploi optimum des facteurs de production, notamment de la main-d’œuvre ;
- d’assurer ainsi un niveau de vie équitable à la population agricole, notamment par le relèvement du revenu individuel de ceux qui travaillent dans l’agriculture ;
- de stabiliser les marchés ;
- de garantir la sécurité des approvisionnements ;
- d’assurer des prix raisonnables dans les livraisons aux consommateurs ».

Il est temps que toutes les révoltes particulières donnent naissance à un projet commun révolutionnaire!

David C.
david.cabas.over-blog.fr

Toutes des libérales sauf ma mère a dit…

Pour la culture générale de nos amis, je précise qu'à la fin de son intervention, David C (que je ne suis pas sur tous les points) ne fait que citer les articles qui définissent les objectifs de la PAC tels qu'ils figurent dans le Traité de Rome. Ces points sont toujours en vigueur. La PAC d'aujourd'hui doit donc être jugée à cette aune.