samedi 27 juin 2009

Keert Bert Anciaux terug als Vlaams minister?

De kans* bestaat dat Bert Anciaux (sp.a) een ministerspost krijgt in de volgende Vlaamse regering.
In die regering moet verplicht een Brusselaar zitten en naar alle waarschijnlijkheid zal sp.a het Brusselse lid leveren. Naast Anciaux is ook Pascal Smet kandidaat.


* Est-ce un trait d'humour flamand ?

Lire aussi:
"Une montagne de dettes cachées" en Flandre !
Contrairement à ce qu'a affirmé le ministre flamand du Budget Dirk Van Mechelen (Open Vld) en 2008, la Flandre n'a jamais été exempte de dette. C'est ce qu'écrit samedi le journal De Tijd.
En 2008, le ministre Van Mechelen a oublié de mentionner que les institutions publiques flamandes ont accumulé une dette de 7,8 milliards, garantie par l'autorité flamande. De plus, une montagne de dettes cachées a été édifiée lors de la précédente législature flamande, en lien avec les nombreuses constructions de coopération "public-privé" qui ont été mises sur pied et qui sont maintenues hors du budget flamand. Il s'agit de projets pour près de 6 milliards d'euros. Ces constructions sont élaborées de manière floue parce que la Flandre n'a pas le droit de prêter des fonds.
La Flandre va dès lors devoir emprunter pour résorber le déficit budgétaire, écrit De Tijd qui précise que la dette flamande va grimper rapidement lors des prochaines années.

La doctrine Maddens du Gouvernement Flamand pour déstabiliser l’Etat
La "doctrine Maddens", du nom du politicologue à l'Université de Louvain (KUL) qui a formulé pour la première fois cette vision, est une nouvelle stratégie politique pour le dialogue communautaire. Elle est en filigrane de la note du Ministre-Président, Kris Peeters (CD&V), intitulée "Action en Flandre, pour une Flandre innovante, sociale et ouverte" (Lien). Bart Maddens est un poids lourd du Mouvement Flamand (VVB). Il est aussi membre du Groupe Gravensteen qui agite ouvertement le spectre du séparatisme à l'encontre du monde politique francophone (Lien).Le point de départ de cette nouvelle approche communautaire se résume à une petite phrase qui fut souvent prononcée par les partis francophones: "Nous ne sommes demandeurs de rien". Sous-entendu côté francophone, "si vous voulez que nous votons une réforme de l’Etat (qui exige une majorité des deux tiers), vous devrez faire des concessions, comme, par exemple, l’élargissement de Bruxelles". Les Flamands se sont donc mis eux-mêmes dans une mauvaise position de négociation communautaire par leur désir manifeste de réformer l'Etat.


Politiciens inconnus à cette adresse
Selon un journal flamand jeudi, trois éminents politiciens flamands de la périphérie bruxelloise n'habitent pas dans les communes où ils siègent dans les instances communales ! Il s'agit de Luk Van Biesen (Open Vld), Mark Demesmaeker (N-VA) et Anne Sobrie (CD&V). Luk Van Biesen est conseiller communal à Crainhem mais il habite en fait à 20 kilomètres de là, à Zemst. L'échevin de Hal Mark Demesmaeker vit en fait à Herne. Quant à Anne Sobrie, elle n'habite pas à Rhode-Saint-Genèse, où elle est échevine, mais à Louvain.

3 commentaires:

Guillaume a dit…

Perso, la stratégie Maddens ne me fait pas peur car elle n'a aucun sens car elle se base sur le postulat que les francophones ont plus à perdre d'un pourrissement de l'état fédéral que d'une réforme de l'état or vu les revendications flamandes c'est faux puisqu'appliquée telle que souhaitée par la NVA cela appauvrirait les deux régions. Et la menace de séparatisme est encore plus stupide en pleine crise financière. Qui va faire confiance à et soutenir une région qui se déclare indépendante par refus de solidarité envers une région moins riche. Aucun pays ne va s'y risquer sauf à voir l'euro s'écrouler comme plusieurs l'annoncent (De Villepin, le groupe 2020 et autres spécialistes)

Toutes des libérales sauf ma mère a dit…

La faiblesse des Flamands est de croire que leur indépendance leur rapportera alors que justement, la Flandre serait saignée par la perte d'au moins 250.000 contribuables à son budget.

La force des Flamands est que les Francophones sont intoxiqués par le discours flamand et croient être les profiteurs de l'Etat belge.

Mais Guillaume, vous êtes bien naïf de croire qu'aucun pays ne soutiendrait la Flandre égoïste !L'attitude de la Flandre est la norme dès que les niveaux de développement entre régions sont trop importants. Voyez l'Espagne, l'Italie et que croyez vous des causes réelles de fin de la Yougoslavie et de la Tchequoslovaquie ?

Vous me direz et le droit des minorités ? Voyez de statut des Russes dans les républiques baltes(*) et demandez-vous avec quelle vigueur les minorités francophones en Flandre seront protégées par lUE.

L'Europe penche toujours du côté du marché le plus compétitif.


(*) en totale contradiction avec l'article 15 de la déclaration universelle des droits de l'homme : droit à la une nationalité.

Guillaume a dit…

@Toutes des libérales sauf ma mère

Naïf non, si d'autres pays soutiennent la Flandre, ils devront expliquer à leurs électeurs plus tard leur cohérence et expliquer en quoi l'Europe est un progrès social. Ce serait un suicide électoral et des gens dans la rue à terme de penser comme la Flandre partout en Europe.