dimanche 11 mai 2008

Dimanche 11 mai politique

Updated
BHV au menu des émissions politiques dominicales francophones.
Ce dimanche sur la RTBF, Eric Van Rompuy, la honte de la jungle politique était aux avant-postes à fulminer des différentes "insultes" comptabilisées, incapable d'expliquer les incohérences de la politique de son parti, l'incapacité d'Yves Leterme à se faire respecter comme leader politique d'une formation qui demande elle-même la mise à l'agenda d'un point prévu à la seule négociation dans l'accord gouvernemental. Même mise en difficulté du représentant CD &V sur RTL-TVI.
Olivier Maroy en a aussi reçu pour son grade ...



Les flamands, en ce Tinne Van der Straeten comprise, étaient d'un manière générale assez mal à l'aise, vu la situation inconfortable dans laquelle ils se sont mis. Des Moureaux, Maingain, Reynders (invité tant sur RTL que la RTBF) et Marchel Cheron ont brillé par la justesse de leurs propos, ce dernier en appelant au retour de Guy Verhofstadt et expliquant ce qu'un 1er Ministre efficace aurait fait à la chambre lors de l'affrontement des groupes linguistiques à la Chambre.

Il est à retirer que sur la RTBF, les flamands se sont opposés à la discussion sur l'éventuel élargissement de Bruxelles.
"Alleen L .Van Biesen en ikzelf verwierpen categoriek elke uitbreiding van het Brussels Hoofstedelijk Gewest en kanten ons tegen de benoeming van de burgemeesters van Kraainem, Wezembeek-Oppem en Linkebeek."
Didier Reynders s'est également prononcé sur une démission souhaitée de Pierre Chevalier.
Egalement interrogé sur Van Cau, il a à nouveau fustigé les Intercommunales wallonnes.

Les pratiques ne changent pas très rapidement, estime le président du MR, Didier Reynders, à propos des remous que suscite la mission d'expertise confiée à Jean-Claude Van Cauwenberghe dans le cadre de la fusion des câblo-distributeurs wallons. Selon M. Reynders, cette affaire démontre surtout la nécessité d'un plus grand professionnalisme dans la gestion des affaires publiques du côté francophone. « Moi aussi, j'ai une télécommande chez moi mais je ne me sens pas expert pour autant », a-t-il ironisé. La mise sur pied du côté francophone d'une structure capable de rivaliser avec ses concurrents en matière de télévision, d'internet et de téléphonie doit être confiée à de vrais professionnels, a-t-il ajouté.

"Ce n'est pas un gouvernement de mon choix"
Selon lui, cela impliquera de parler de l'élargissement de Bruxelles -"un débat auquel on n'échappera pas"- et de la nomination des trois bourgmestres francophones de la périphérie. M. Reynders a également rappelé que ce gouvernement n'était pas celui qu'il voulait ni celui que voulait la population après le 10 juin. La question de sa survie n'est donc pas, à ses yeux, primordiale."Ce n'est pas un gouvernement de mon choix. Qu'il tombe ou pas, ce n'est pas mon premier souci", a-t-il dit.


2 commentaires:

Anonyme a dit…

On peut aussi se mettre dans la peau du flamand moyen et se dire : "c'est quoi ces francophones qui ne comprennent pas nos revendications et nos tabous ? On est quand même majoritaires dans ce pays. Nous avons un plan pour notre avenir et ils ne veulent pas l'approuver. Nous acceptons de négocier mais à nos conditions et avec nos seules exigeances car nous sommes les seuls crédibles dans ce pays, regardez comment la Flandre va bien".

Négocier pour le CD&V = imposer ses vues et convaincre les francophones de signer en vas de la page sans concessions sinon ... plus de gouvernement fédéral et on l'aura alors la réforme de l'état

Anonyme a dit…

De toute manière si un jour les flamands passent en force sur BHV, ils savent qu'ils peuvent attendre longtemps avant de convaincre les francophones d'apporter des voix aux réformes qui nécessitent les 2/3. Ils savent aussi que Leterme chutera à 10 contre 1. Donc il leur faut choisir entre une réforme de l'état minimaliste avec une solution négociée pour BHV dedans et BVH sans compensation, mais sans rien d'autre et un crise gouvernementale en prime.