mercredi 14 mai 2008

Une série d’images « révoltantes »

Les 2 émissaires du Congrès des pouvoirs locaux du Conseil de l’Europe irritent tout particulièrement Marino Keulen qui les a reçus hier lors d'un « échange intensif » et s’est interrogé sur l’opportunité du passage des délégués européens chez le ministre-président bruxellois Charles Picqué, mais "Nous avons pu obtenir que le ministre Guy Vanhengel puisse prendre part à l’entretien".
Marino Keulen avait refusé de nommer les trois bourgmestres parce qu’ils n’avaient pas respecté la législation linguistique en envoyant des convocations électorales spontanément en français et que donc "les trois bourgmestres n'avaient pas la dimension morale suffisante pour exercer la fonction". "Un bourgmestre peut être à 1000 % en désaccord avec moi, mais il doit appliquer les lois et les décrets sur son territoire."
Le dossier de la nomination des bourgmestres n’était pas politique mais juridique, estime Keulen, qui vient de bétonner son argumentaire d'une manière imparable.

Il parait qu'il s’est demandé s’il avait pu convaincre la délégation parlant ensuite d'une série d’images bien ancrées dans les esprits et « révoltantes » ... concernant les autorités flamandes.

Il a jugé opportun de devoir préciser qu’il n’avait pas de préjugé à l’égard des francophones.

Pour mémoire,

En marge,
Lire aussi:
Le Conseil de l'Europe enquête sur la périphérie
Une délégation du Conseil de l'Europe débarque aujourd'hui en Belgique.
Belgium teeters on a linguistic edge
If Belgium vanishes one day, it will be because of little towns like this one, where Flemish politicians are riding a new wave of nationalism and pushing for an independent state.
Liedekerke has only 12,000 inhabitants, but its elected council has caused a stir by insisting on the "Flemish nature" of the town. Not only must all city business and schooling take place in Flemish, true throughout Flanders, but children who cannot speak the language can be prohibited from taking part in holiday outings, like hikes and swimming classes.
"België barst!" says the graffiti on the bridge near the train station, or "Belgium bursts," the cry of the nationalists who want an independent Flanders. But here they also want to keep the rich, French-speakers from Brussels - only 21 kilometers, or 13 miles, away, and 15 minutes by train - from buying up this pretty landscape and changing the nature of the village.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Les 3 bourgmestres francophones doivent être nommés sans délai et sans contrepartie puisqu'ils on été plébiscités par une élection dont la validité n'a jamais été contestée par qui que ce soit.
Ils ont appliqué strictement les lois en vigueur dans ces communes, telles qu’elles existent depuis 1963 et doivent être appliquées, conformément à la jurisprudence de la Commission permanente de contrôle linguistique et aux circulaires constantes des Ministres fédéraux de l’Intérieur en matière de convocations électorales.

Le refus de les nommer, par flamingantisme militant du CDNV ne mènera qu'à stigmatiser davantage l'obsession identitaire qui gangrène chaque jour un peu plus toutes les couches de l'opinion flamande et qui tôt ou tard mettra la Flandre au ban des nations démocratiques.