samedi 10 novembre 2007

Le volet B de l'Affaire Trusgnach



Quel bouzouf, quelle buzz !


Aujourd'hui, après les événements du 150ème jour, suite auxquels une volée d'excités crédules et aveuglés crient à la "manipulation grossière", au "coup de mercredi soir" ou au "tour de passe-passe calculé", à la "la pièce qui s'est jouée mercredi", au "mauvais vaudeville" et au "jeu de dupes" ou encore à "la mascarade de mercredi" et "qui avait sans doute été convenu de longue date entre le MR et le CD & V",
bref au "vrai coup monté" qu'annonçait Di Rupo en provocation à sa frustration de ne pas être le roi, au 150ème jour:

"Elio Di Rupo (PS) propose une conférence nationale:
« Il faut tout faire pour que des hommes et des femmes d’État se mettent autour de la table. Il faut que des gens d’expérience se parlent afin de voir, ensemble, comment trouver un équilibre au sein de notre pays, mais aussi trouver la forme d’un gouvernement qui s’occupe des vrais problèmes de nos concitoyens », a-t-il dit."

"Je respecte la décision du Roi. Je suis comme lui : je voudrais qu'un gouvernement sérieux puisse rapidement se mettre en place. Mais je ne crois absolument pas en la capacité des libéraux et des sociaux-chrétiens à gouverner sérieusement notre pays. Ce qui s'est passé depuis 150 jours est un désastre, un gâchis monstrueux. Ce qui s'est passé hier est un affront qui doit être lavé. "
"La situation dans laquelle ils nous ont mis appartient à leur conscience. Je ferai cependant une distinction entre le MR, qui se comporte en moteur de l'orange bleue, et Madame Milquet qui a fait un effort appréciable."

Dans l'interview concédée par Elio Di Rupo à RTL-TVI et à la RTBF ce 10 novembre 2007, il semble sortir complètement groggy, suite à un échange avec les "modérateurs-dépanneurs"; lui a-t-on fait comprendre que l'excitation provoquée par ses insinuations étaient totalement déplacées et contraires à ses appels à "comment trouver un équilibre au sein de notre pays" ?

Finalement, tout ce bouzouf, n'est sans doute qu'un buzz pour annoncer le nouveau roman qui devrait faire fureur sous le sapin: "le BHV code", qui traite sans doute du volet B de l'Affaire Trusgnach.

NB: Pour rappel, Trusgnach est cet affabulateur qui avait accusé Elio Di Rupo d'être pédophile, à une époque où même les poteaux électriques étaient soupçonnés de pédophilie.

La DH nous annonce:

"Les partis socialistes ne sont pas prêts à dépanner l'orange bleue en crise dans le contexte actuel, ont indiqué samedi après leur entrevue respective avec les présidents de la Chambre et du Sénat, Elio Di Rupo, d'une part, et Caroline Gennez, d'autre part.
Le président du PS, Elio Di Rupo est sorti "abattu" de la réunion avec Armand De Decker et Herman Van Rompuy, a indiqué sa porte-parole.
Il se confirme selon lui que les partis flamands ne feront pas le geste d'apaisement demandé par les francophones.
Elio Di Rupo n'a pas souhaité indiquer aux deux réconciliateurs si le PS était disposé à soutenir, le cas échéant, de l'extérieur une réforme institutionnelle nécessitant la majorité des deux tiers.
Le président du PS laisse cette question à l'appréciation des instances de son parti. Elio Di Rupo ne voit cependant pas le PS jouer le jeu sous la menace de coups de force permanents des partis flamands, ceux-ci, au travers de récentes déclarations dans la presse, n'excluant pas de reproduire le vote unilatéral communautaire tel qu'il a eu lieu mercredi à la Chambre sur la scission de BHV."

De même, Karin Lalieux nous déclare aussi, mais sur son blog, être un peu perdue et déboussolée :« je ne sais pas du tout où on en est…plus du tout…. »
que je trouve furieusement inquiétant pour quelqu’un qui nous représente au sein de nos institutions. je lui ai proposé du "revigorant", afin de retrouver sa tête.

Fabrice Grosfiley nous libre aussi sa vue imprenable, mais pas sur la mer:
"J'ai également vu cette semaine un CD&V déboussolé. Voter contre l'autre communauté et s'en excuser presque le lendemain, pour finalement revenir à la position initiale deux jours plus tard manque singulièrement de cohérence. J'ai vu vendredi un président du CD&V qui m'a semblé réellement meurtri... et perdu."

Par contre, le journal Le Monde, nous livre ceci:

"Je suis prêt à discuter, notamment d'une redéfinition des rôles entre l'Europe, l'Etat et les entités fédérées. Mais pas des atteintes aux droits fondamentaux des francophones. Je ne transige pas sur les principes", réplique M. Reynders au Monde. Ce qui s'est déroulé mercredi 7 novembre dans une commission parlementaire, où les Flamands unanimes, extrême droite comprise, ont voté contre la minorité francophone le principe de la scission de l'arrondissement bilingue de Bruxelles et de ses environs, n'est pas "une simple péripétie", estime-t-il. Mais "un choc à haute teneur symbolique", une remise en question du "pacte des Belges"

et à paraître dans l'hebdomadaire Le Journal du Dimanche: Quelque 54% des Français se disent favorables au rattachement de la Wallonie à la France en cas d'éclatement de la Belgique.

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