22.01.10 - 08:17 - himself
Madame,
Le cdH faisait entrer la première parlementaire voilée dans une assemblée parlementaire en Belgique en la personne de Mahinur Özdemir, ouvrant la voie controversée au marquage identitaire et/ou religieux fort au cœur des Institutions d’un Etat neutre.
Le projet du cdH « défendrait une société interculturelle, ouverte, tolérante et porteuse de valeurs fortes », mais pas le débat contradictoire ni la force de ses convictions, semble-t-il, car Mahinur Özdemir invitée à s’exprimer lors d’une émission spéciale de la RTBF.be sur le voile (QALU du 20 janvier) aurait été interdite d’expression sur le sujet.
D’après le journaliste de QALU, le cdH a purement et simplement refusé de participer à cet échange de vue sur le sujet …
Quid ?
22.01.10 - 08:27 - marie-claude leloire
Si ce n'est du protectorat de parti, qu'est-ce d'autre ?
Une ministre de l'enseignement qui n'ose prendre parti ouvertement contre les exagérations d'une certaine tradition musulmane ...
Une élue du peuple voilée que vous privez de parole ...
Des non-dits par rapport à un choix romain concernant Mr Léonard ...
Vous avez beau vous prétendre humaniste, vous restez catholique soumise à votre église !
Lire aussi:
Mahinur Özdemir (CDH) : « J’enlève mon foulard seulement dans la sphère privée »
En l’espace de 12 heures, le programme électoral du CDH est passé d’ »autoriser le port du foulard dans l’ensemble des établissements du réseau de la Communauté française » à « le CDH dément vouloir réautoriser le voile à l’école« . Ce zigzag très centriste s’explique, d’après certains militants présents ce mercredi (22/04/09) au congrès de présentation au Botanique, par une fuite organisée par certains parlementaires « anti-foulard » (on cite notamment les députées Julie De Groote et Fatima Moussaoui) pour saboter une prise de position pro-foulard en cours au sein du bureau politique du CDH (qui regroupe les ministres, les parlementaires, les bourgmestres et les échevins). La manoeuvre médiatique orchestrée, mercredi midi, par le groupe des parlementaires aurait permis de « corriger le tir » par communiqué de presse au moment où le bureau du parti commençait seulement à se pencher sur la question du port du foulard à l’école. Résultat : les candidats refusent de commenter davantage cette question d’actualité et attendent avec impatience la publication du programme adopté par les instances du parti.
« Je préfère m’abstenir de faire un commentaire tant que le programme officiel du parti n’est pas voté et rendu public. Je refuse de commenter un communiqué de presse ou des propos publics tenus par des membres de mon parti, il faut discuter sur un programme qui engage l’ensemble des militants et des mandataires« , réagit Mahinur Özdemir, 21e candidate effective sur la liste bruxelloise du parti centriste.
Des remous au sein du CDH bruxellois
Le départ du chef de groupe vers le Sénat provoque la démission de quatre collaborateurs. La rue des Deux Eglises dément tout malaise.
La transmission de témoin entre André du Bus et Céline Frémault à la tête du groupe parlementaire bruxellois du CDH, que la rue des deux Eglises a voulu vendre il y a quelques jours comme une opération win-win intra-orange, apparaît aujourd’hui comme symptomatique d’un malaise au sein des troupes humanistes bruxelloises.
La décision de transférer André du Bus, après quelques mois seulement passés à la tête du groupe parlementaire bruxellois au Sénat, a été notamment prise par la présidente (jusqu’en 2011) Joëlle Milquet. Deux proches de la présidente, Céline Frémault et Hamza Fassi-Firhi, ont été installés aux commandes du groupe bruxellois et à la présidence du comité d’arrondissement Bruxelles-Hal-Vilvorde du parti.
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