@ Transfert annuel de 16 milliards de Bruxelles à la Flandre @
"Dans l'imaginaire flamand, il y a une vieille idée -fausse- qui considère que a été flamande"
@ , c'est 10% des habitants et presque 20% de la richesse créée en :-) cc @ @
@ c'est aussi 20% de chomage si on en est a citer des chiffres... Cc @ @ @
@ ca veut dire que les 20% de richesse ne sont pas produits par les habitants @ @ @
@ Mon cher ami, j'en ai au moins 2 autres : Pareto & Gauß @ @
@ ca veut dire que la "chasse" aux navetteurs et la surtaxation sont deplaces @ @ @
Lire aussi:
Antoine parle de malhonnêteté intellectuelle et donne des chiffres
Le vice-président du gouvernement wallon André Antoine a estimé que l'assimilation par Bart De Wever des transferts financiers vers la Wallonie à une injection donnée à un "junkie" relevait de la "malhonnêteté intellectuelle". M. Antoine a fait état dans un communiqué de l'évolution favorable des paramètres économiques de la Région
Les transferts interrégionaux: la partialité de la Flandre interpelle (2008)
La Banque Nationale de Belgique a publié ce 18 spetembre 2008 une étude sur les transferts et mécanismes de solidarité via le budget des administrations publiques entre la Région Flamande, la Région de Bruxelles, et la Région de Bruxelles (Lien: BNB: "Transferts et mécanismes de solidarité interrégionaux via le budget des administrations publiques"). Plusieurs études ont déjà tenté dans le passé d’évaluer l’ampleur des flux financiers entre Régions et auraient ainsi mis au jour l’existence de transferts nets continus de la Région flamande vers la Région wallonne depuis la fin des années 1960 et, depuis les années 1990, également vers la Région de Bruxelles.
La demande flamande pour une fédéralisation plus poussée des compétences, le confédéralisme voire même le séparatisme est légitime par principe. Mais le manque de rigueur dans l’argumentation et la partialité réductrice des positions prises interpellent. Trop souvent, la situation socio-économique de la Wallonie est l’argument justifiant de nouveaux transferts de compétences. Il n’est pas inutile de rappeler que la Wallonie a été le moteur de la croissance belge durant 135 ans et que la Flandre ne l’a dépassée que depuis une quarantaine d’années.
Par ailleurs, les auteurs de l'étude avertissent d'emblée "Dans la mesure où les calculs ont été effectués dans le contexte institutionnel belge qui prévaut actuellement, les résultats présentés en ce qui concerne les transferts interrégionaux ne sont valables que dans celui-ci. Toute modification éventuelle du contexte institutionnel belge pourrait en effet conduire à des résultats très différents ... Cette étude ventile les transferts entre les administrations publiques et les ménages sur la base du domicile de ces derniers."
Bruxelles offre chaque année 16 milliards à la Flandre
La Région de Bruxelles-Capitale produit un cinquième de la richesse belge mais n’en conserve qu’un dixième. Son (re)financement n’est donc pas une aumône, plutôt un juste retour des choses. La Flandre, en particulier, a du mal à l’admettre. Alors que, selon ses propres calculs, Bruxelles génère 8,5 % de son PIB !
Les calculs effectués par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne, chiffrent à 57,2 milliards d’euros la richesse produite dans les 19 communes bruxelloises en 2007, dernière année connue, sur les 306,1 milliards de PIB de la Belgique. Bruxelles-Capitale représentait donc 18,7 % du PIB belge, une proportion qui n’a guère varié ces dernières années.
La Flandre, de son côté, pesait 177,7 milliards pour la même année, soit 58 % du total national. Pourtant, le budget bruxellois 2007 se montait à 2,4 milliards seulement, soit 4,2 % de son PIB. Le budget flamand, lui, pointait à quelque 22 milliards, soit 12,4 % du PIB régional ! Bruxelles-Capitale est donc une région riche au départ et pauvre à l’arrivée…
Comment expliquer ce douloureux hiatus ? La raison essentielle tient en un mot : navetteurs. Plus de la moitié des personnes travaillant à Bruxelles habitent en Flandre ou en Wallonie et y paient leurs impôts. Sur les 688.000 emplois recensés à Bruxelles, 330.000 sont occupés par des Bruxellois (soit 48 % à peine), 228.000 par des personnes habitant en Flandre et 130.000 par des résidents wallons. Les Bruxellois travaillant dans les deux autres régions ne sont que 64.000. Or, contrairement aux touristes et surtout aux congressistes, les navetteurs ne rapportent pas grand-chose à Bruxelles, tout en coûtant de l’argent.
Certains s’exaspèrent : il est temps que Bruxelles cesse d’être le dindon de la farce. Non en faisant humblement état des trous de son budget, mais en exigeant que lui revienne une partie de l’immense richesse dont elle arrose le reste du pays.
Peut-on chiffrer la valeur des transferts économiques dont la Flandre et la Wallonie bénéficient au départ de Bruxelles ? Le service d’études du gouvernement flamand y a lui-même répondu ! Son
rapport Vrind 2008 (page 71) explique en effet que le PIB par habitant de la Flandre passe de 29.700 à 32.400 euros (en 2007) lorsqu’on attribue au lieu de domicile le travail presté par les navetteurs allant travailler à Bruxelles. Total : 16,5 milliards d’euros.
Exprimé autrement, Bruxelles génère 8,5 % du PIB flamand. Sur la base du nombre de navetteurs, le transfert de Bruxelles vers la Wallonie serait de 9,5 milliards d’euros. Et sa part dans le PIB wallon de 11,8 %