dimanche 19 décembre 2010

Infractions.bxl gares et métro

En 2009, 9.208 infractions ont été enregistrées dans les gares et stations de métro bruxelloises.

25 méfaits en moyenne / jour dans les gares et stations de métro bruxelloises, soit une infraction/heure.

150.000 personnes transitent par la gare de Bruxelles-Central /jour
130.000 personnes (et 328 caméras de sécurité) à Bruxelles-Midi /jour
100.000 à Bruxelles-Nord /jour

600 agents de Sécurail


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STIB : La Région perçoit très peu d’amendes administratives pour incivilités - 03.02.2010

La Région bruxelloise perçoit très peu d’amendes administratives pour des actes d’incivilités commis sur le réseau de la STIB, a déploré mercredi la députée libérale de l’opposition Marion Lemesre, au terme d’une interpellation de la ministre du Transport Brigitte Grouwels. Depuis février 2008, un nouveau système d’amendes administratives est entré en vigueur à la STIB. Cent cinquante agents du département « Sûreté et Contrôle » sont chargés de contrôler 66 comportements jugés « inciviques ». Lorsqu’une infraction est constatée, un procès-verbal est délivré à la personne concernée et envoyé à un fonctionnaire régional pour fixer le montant à payer. Selon la ministre, sur les 303 amendes administratives dressées en 2008, seules 35,5 %, soit 122 amendes, ont été perçues pour un total de 8.461 euros. Pour l’année 2009, a souligné Marion Lemesre, 346 amendes ont été dressées, et 41 % (124) ont été encaissées pour un total de 11.407 euros. Par contre, en un an, la STIB elle-même a dressé 31.232 P.V. de surtaxe administrative censées être imposées pour les cas de fraude au titre de transport. Celles-ci ont rapporté 1,687 million d’euros sur les 3,419 millions que ces PV devraient rapporter après l’envoi d’huissiers. Pour Marion Lemesre, les surtaxes perçues par les agents de la STIB révèlent le caractère flou de l’arrêté pris en 2006 par le gouvernement bruxellois quant aux incivilités devant faire l’objet d’une surtaxe, ou devant faire l’objet d’une amende administrative.

Explosion des amendes impayées dans les régions défavorisées
Que l'on soit riche ou pauvre, nous sommes tous égaux devant les amendes routières. Rouler en excès de vitesse, par exemple, coûte la même chose pour tout le monde. Du coup, dans les régions plus pauvres, le nombre d'amendes impayées est en augmentation.

Ce qui a des conséquences sur les zones de police, qui a besoin de cet argent pour acheter du matériel de prévention et payer les heures supplémentaires des policiers en opération de contrôle.

Bertrand Caroy est inspecteur à la zone de police boraine. Il est joint par Bérengère Devos, pour BEL RTL : "Dans l'argent que l'on reçoit, il y a une division : 60 % de l'argent est consacré aux heures supplémentaires. 40 % part à l'achat de matériel. Si on diminue cette somme de 20 %, on saura moins investir sur le terrain, et dans le matériel".

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