vendredi 31 décembre 2010

Les 132 Scissions des négociateurs

Du (très) gros nawak !

Toutes les scissions, comprises dans la “note Di Rupo/De Wever/Vande Lanotte”.
Le système d’apartheid linguistique est perféctionné; chaque contact entre groupes linguistiques doit être évité. La Belgique est réduite à une coquille vide.


#NoGov #NeverGov


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De note en note, la quatrième sera la bonne ?
Fin du bal des bilatérales. Johan Vande Lanotte peut mettre la dernière main à la synthèse de sa mission de conciliation. On nous la promet large et subtile.
Dernier d’une année politiquement pareille à aucune autre, le bal des bilatérales a repris chez le conciliateur royal. Après la petite offensive grippale qui l’avait transi mercredi, déjà perceptible la veille, Johan Vande Lanotte a reçu tour à tour jeudi les responsables écologistes (Van Besien puis Javaux) et CD&V (Beke). Avant de conclure ce vendredi avec l’homologue CDH (Milquet).

A chaque fois, il ne se sera pas agi seulement de s’échanger de bons vœux de réveillon, mais de préparer les premiers jours de l’an neuf. L’agenda déjà étrenné par le socialiste flamand est resté intangible : il termine cette semaine de consulter; il met une touche finale à sa note de synthèse durant le week-end; il la transmet le lundi 3 à bons entendeurs; et ceux-ci, les sept partis qui n’ont pas ou pas encore renoncé à prénégocier, sont priés de lui rendre leur cotation le mercredi 5.

Si le 5 est une date-butoir, ce ne sera pas forcément une date-couperet. Ces dernières heures, l’impression qui émergeait quelque peu d’un mutisme pour le reste toujours massif, c’est que les négociations pourraient se poursuivre sur la base de la note Vande Lanotte ("volumineuse", avait prévenu la SP.A Gennez; "globale et assez large", a renchéri hier l’Ecolo Javaux); c’est que cette épaisseur et son degré de finition imposeront un examen plus approfondi et des remarques moins lapidaires que pour les copies précédentes; c’est qu’elle est d’ailleurs "subtile" (Jean-Michel Javaux encore) sur le nœud de la loi de financement; bref, c’est que l’on y verrait plus clair dans la faisabilité politique, dans un sens ou dans l’autre, que plus tard encore

Désespérant ? Mais on n’aura là affaire, au mieux, qu’à une base de négociations. C’est dire combien les négociations mêmes sont toujours à commencer. D’ailleurs, ledit 3 janvier marquera sûrement le plus inattendu, peut-être le plus absurde des chiffres ronds de la plus longue crise : il y aura pile quatre mois que le septuor n’aura plus joué ensemble la partition post-électorale !

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