lundi 30 novembre 2009

"les dérives flamandes"

Damien Thiéry, bourgmestre élu mais non nommé, de Linkebeek :


"Face à ces dénis de démocratie répétés auxquels nous sommes confrontés, nous allons écrire au président du Conseil européen. Nous voulons connaître sa position alors que la Commission européenne, par exemple, a de nombreuses fois condamné les dérives flamandes dans la périphérie bruxelloise.
Qu’en pense Herman Van Rompuy?
L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a clairement demandé que les trois bourgmestres de la périphérie soient nommés, et ce n’est toujours pas le cas !
On ne peut pas, d’une part, se targuer d’être au sommet de l’Europe et, d’autre part, cautionner ces manœuvres flamandes qui bafouent les règles les plus élémentaires de la démocratie!"



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Les maïeurs non nommés lui demandent d’acter “le déni de démocratie”…
Le Rassemblement Wallon dénonce la « flamandisation » de l’État belge
Réuni ce samedi à Charleroi, le Rassemblement Wallon (RW) constate que l’État Belge poursuit son « inexorable flamandisation ». Il regrette ainsi que le Premier ministre et les ministres « principaux » soient flamands, de même que les « démineurs nationaux et autres débroussailleurs ». B.H.V. n’est pas une querelle de village, estime le RW, qui remarque qu’après la « flamandisation » forcée des Fourons, il s’agit de « flamandiser » sournoisement 120.000 francophones de la périphérie bruxelloise déjà comptés comme flamands pour les élections européennes et les subsides scolaires.


La Belgique, le pays où le français devient une langue étrangère

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Qui saura, dans le vaste monde, qu’il y a encore plus de 40 % de Belges francophones ? Car, désormais, le visage de la Belgique, à l’extérieur, est clairement néerlandophone, presque tous les postes internationaux étant détenus par des Flamands

C’est vrai du gouvernement belge : alors que la logique parlementaire aurait voulu que le poste de Premier ministre revienne à un libéral francophone, la majorité parlementaire étant formée en majorité de francophones et les libéraux du MR dominant cette majorité, c’est une nouvelle fois un Néerlandophone, Yves Leterme, qui l’obtient après le départ d’Herman Van Rompuy. Il faut remonter à 1979 pour trouver un chef de gouvernement francophone en la personne de Paul Vanden Boeynants qui ne resta en place que 4 mois… Même chose pour le ministère des affaires étrangères, à nouveau dévolu à un Flamand, pour le ministère de l’Intérieur, de la Justice, de la Défense… Seul francophone à occuper un poste à dimension internationale, Didier Reynders, ministre des Finances et président du parti libéral.

Incidents électoraux à Hal et Drogenbos

Le 22 mai dernier, quelques candidats et militants de la liste Union des Francophones (UF) s'étaient rendus à Hal pour y coller des affiches électorales en français, commune flamande qui avait interdit la présence de telles affiches sur ses panneaux officiels. Ils n'y étaient pas parvenus, étant pris à partie par des activistes flamingants (Lien). Le tribunal de première instance de Bruxelles siégeant en référé a jugé que ce règlement enfreint les principes constitutionnels d'égalité et de non-discrimination. En effet, il incombe à un bourgmestre de garantir la liberté d'expression des démocrates face aux méthodes d'intimidation et d'agression des nationalistes et extrémistes flamands. Au lendemain de cette décision de Justice, le bourgmestre Dirk Pieters (CD&V) de Hal avait ordonné le retrait de tous les panneaux électoraux de la commune, sous prétexte de maintien de l’ordre public, ce qui est parfaitement illégal (La Libre Belgique: "Plus de panneaux du tout à Hal !").


Vanhecke quitte la direction du Vlaams Belang
L’ancien président du Vlaams Belang Frank Vanhecke a démissionné de la direction du parti, confirmant ainsi la persistance des querelles internes sur lesquelles le parti d’extrême droite avait tenté de tirer un trait la veille encore.
Frank Vanhecke dénonce l’emprise du « conseil communal anversois » sur le Vlaams Belang, visant ainsi le clan plus radical emmené par Filip Dewinter.

Il reste membre du Vlaams Belang et soutient le plan programmatique adopté samedi pour « un parti populaire radical, nationaliste et républicain pour la Flandre », mais il refuse d’appuyer la nouvelle direction du parti.

swissinfo.ch - Analyse et couverture du débat sur les minarets

Le peuple suisse a décidé ce week-end que les minarets devaient être interdits. Pendant des mois, swissinfo.ch a suivi de près et relaté tout le processus qui a conduit à l'acceptation de cette initiative populaire.

La démocratie directe permet à chaque citoyenne et citoyen d'avoir le dernier mot sur d'importantes questions politiques. Ce week-end, le peuple a décidé par 58% des voix d'accepter l'initiative demandant l'interdiction des minarets.

Le dossier de swissinfo.ch propose des réactions ainsi que des analyses sur les résultats de ce vote ainsi que sur ses conséquences. Par ailleurs, il livre bien d'autres informations sur ce thème - en mots et en images: articles de fond, analyses, reportages, interviews avec des politiciens et des représentants religieux. Ces informations sont disponibles en anglais et en arabe.


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