lundi 13 juillet 2009

Presse française, déshonneur, putsch et Honduras

Libération n’a pas hésité à soutenir les putschistes : Manuel Zelaya, (un libéral pas vraiment révolutionnaire) président élu, qui a été écarté, arrêté, expulsé, y est qualifié carrément de responsable de son sort :
« Zelaya putsch au crime » et accusé : « Destitué dimanche, il avait scellé son sort en violant la Constitution ».

Le JDD titre : « Honduras : Le président crie au coup d’État » comme s’il faisait mine de crier au voleur sans être volé…
La presse française signale de façon ambiguë et indulgente : « le premier coup d’état depuis la fin de la guerre froide » oubliant la tentative du patronat et de l’armée qui a duré 48 h au Venezuela contre le président Chavez le 22 avril 2002.



Lire aussi:
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5 commentaires:

Toutes des libérales sauf ma mère a dit…

@ himself

Déshonneur et honteux sont les mots qui me viennent à l'esprit quand je me rappelle l'empressement de l'Union européenne, sous présidence espagnole (Aznar), à reconnaître le coup d'état de 2002 au Vénézuela. Cette fois-ci on est plus tiède et peut-être, en étant passif, plus hypocrite.

Il est intéressant de noter que Zelaya est issu de la droite conservatrice (Parti Libéral Hondurien). En évoluant, il a trahi les siens qui ne le lui pardonnent pas.

Tiens à propos, minute culturelle, c'est pour le Honduras que la formule qui vous est si chère de "république bananière" a été créée en raison du rôle de la United Fruit dans la politique locale.

himself a dit…

@TdL

"Zelaya est issu de la droite conservatrice"

Ah cette obsession à ranger les gens dans des grandes boites avec des "éthiquettes" pour que vous puissiez mieux comprendre le monde en mode binaire.

Toutes des libérales sauf ma mère a dit…

@ himself

Votre point de vue sur la position de l'UE aurait été intéressant dans cette affaire mais soit.

Il est des pays où on ne s'embarrasse pas de susceptibilité de chochotte du style, "pas gentil de dire que je suis de droite ou libéral, je suis suis réformateur". Les différents sociaux s'y règlent par l'envoi d'escadrons de la mort chargés d'éliminer syndicalistes, indigènes, curés et autres pédés.

Ca se passait comme ça dans l'hacienda des Zelaya quand le père était aux affaires (juin 1975). Un Latino mustachu et burné comme lui était du parti de l'ordre et n'aurait pas démenti être de la droite conservatrice.

Et puis..."obsesssion" là où il s'agit de VOTRE problème de latéralité : amusant... comme d'habitude. Pour ne prendre qu'un contre-exemple, votre ami (et mon camarde) Chaos theory a le mérite de ne pas se mentir sur se point.

himself a dit…

@TdL

L'Europe, l'Espagne et la politique étrangère européenne ?

N'est-ce pas l'Espagne qui tient en main la politique étrangère depuis une décennie (mais plus pour longtemps) ?

"Et puis..."obsesssion" là où il s'agit de VOTRE problème de latéralité : amusant... comme d'habitude"

Sans grand intérêt, mais il est probable qu'au-delà de votre pseudo, plus de 90% de vos interventions se concentrent sur une explication de la binarité des Société du monde. Et encore, je suis gentil: au début, vous souffriez d'un aveuglement sélectif ou seul le peuple wallon trouvait grace à vos yeux.

"Les différents sociaux s'y règlent par l'envoi d'escadrons de la mort chargés d'éliminer syndicalistes, indigènes, curés et autres pédés"

Sans doute du même accabit que la fraternité universelle socio-démocrate qui vous hante.

Toutes des libérales sauf ma mère a dit…

@ himself,

Heu, là, je vous trouve inutilement agressif et hors sujet.

Reprenons sur une meilleure base :

1°) Vous nous gratifiez d'un post intéressant de politique internationale.

2°) J'en relève l'intérêt (à propos, merci pour le lien avec Filoche) et tente de susciter votre opinion par une référence aux événements analogues de 2002 au Vénézuela (l'allusion à l'Espagne porte sur un fait est justifiée dans ce cas).

3°) Je n'étais peut-être pas assez explicite et puis vous avez le droit de ne pas avoir d'opinion à ce sujet.

4°) Vous partez en vrille…

Permettez-moi de m'inquiéter de votre bien-être.

Je vous embrasse.