vendredi 3 juillet 2009

La notion de secret d'État n'existe plus


Karachi, une fille de victime critique Sarkozy - Ligne Jaune




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La vente de 3 sous-marins français au Pakistan en 1994 a coûté bonbon au contribuable. Mais son lien avec l’attentat de Karachi, qui a couté la vie à 11 Français en 2002, reste à démontrer.
Depuis le vendredi 19 juin et la sortie de
Me Olivier Morice en fait, avocat des victimes de l’attentat de Karachi, le 8 mai 2002, les contrats passés avec le Pakistan sont à la une de l’actualité. En affirmant urbi et orbi que les onze ingénieurs de la DCN ont été tués en raison d’une guerre politico-financière, remontant à la présidentielle de 1995 entre le clan Chirac et le clan Balladur-Sarkozy, l’avocat a mis le feu aux poudres. Et des documents, signés par un ancien de la DST à la réputation mitigée, ont été publiés dans Libération selon lesquels la DGSE française aurait « brisé des genoux » de quelques gradés militaires. Autant de révélations à prendre avec prudence.
Jusqu’à présent, ce vieux contrat de 1994, trois sous-marins fournis par la direction des chantiers navals (alors établissement public) au Pakistan contre 826 millions d’euros –n’intéressait pas grand monde. Selon nos informations, cette campagne de presse soudaine est à prendre avec des pincettes.

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