Brève:
Les cadres du géant américain de l'assurance AIG, sauvé de la faillite par l'Etat, devraient démissionner ou se suicider, a suggéré Charles Grassley, membre républicain de la commission sénatoriale des Finances à propos de la controverse sur le versement massif de primes à l'encadrement d'AIG.
"Ce qui pourrait me permettre de me sentir mieux vis-à-vis d'eux, c'est s'ils suivaient l'exemple japonais et venaient devant le peuple américain et s'inclinaient en disant: je suis désolé, puis faisaient l'une de ces deux choses: démissionner ou se suicider"
Dodd Admits He Was Responsible For AIG Bonuses
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Les primes d'AIG
AIG va être démantelé
Le secrétaire américain au Trésor Timothy Geithner, de plus en plus contesté pour sa gestion du dossier AIG, a annoncé une accélération du démantèlement de l’assureur, abandonnant devant la fureur de l’opinion l’espoir de redresser l’ancien numéro un mondial. « Nous allons travailler sur des mesures pour liquider AIG de manière ordonnée et pour protéger le contribuable américain », a assuré le ministre dans une lettre adressée à la présidente démocrate de la Chambre des Représentants Nancy Pelosi et rendue publique dans la soirée par ses services. M. Geithner a précisé dans sa missive rechercher « tous les moyens responsables pour accélérer cette liquidation » du groupe. Le gouvernement américain, qui est détenteur de 79,9 % du capital d’AIG depuis sa quasi-faillite de l’automne, espérait jusqu’ici sauvegarder une entreprise amincie, largement recentrée sur les Etats-Unis, après cession de certains de ses actifs pour rembourser les aides de l’Etat. AIG a enregistré l’an dernier la perte la plus élevée jamais subie par une société américaine (99,3 milliards de dollars) et a dû faire l’objet de quatre plans successifs d’aide de l’Etat qui portent l’addition potentielle pour les finances publiques à 180 milliards de dollars.
PDF: les principaux bénéficiaires des versements d'AIG
AIG execs give some back
CEO won’t dish details to Congress on bonuses
With AIG employees now receiving daily death threats, a number of executives at the embattled insurer have begun to hand back their controversial bonuses, American International Group’s chief executive said yesterday.
AIG CEO Edward Liddy refused to reveal the names of the bonus-baby executives, suggesting that AIG has received threats from angry Americans, including one that apparently expressed hope corporate executives would be executed with “piano wire.”
Liddy faced intense grilling by lawmakers in Washington about the $165 million in retention bonuses dished out last week by the taxpayer-backed AIG. He said he has asked those who received $100,000 or more to return at least half of their bonuses.
CEO won’t dish details to Congress on bonuses
With AIG employees now receiving daily death threats, a number of executives at the embattled insurer have begun to hand back their controversial bonuses, American International Group’s chief executive said yesterday.
AIG CEO Edward Liddy refused to reveal the names of the bonus-baby executives, suggesting that AIG has received threats from angry Americans, including one that apparently expressed hope corporate executives would be executed with “piano wire.”
Liddy faced intense grilling by lawmakers in Washington about the $165 million in retention bonuses dished out last week by the taxpayer-backed AIG. He said he has asked those who received $100,000 or more to return at least half of their bonuses.
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