dimanche 10 août 2008

"Le divorce français"

François de Closets dénonce les travers du nouveau capitalisme et déplore que les politiques ne prennent plus de décisions impopulaires. Il regrette que les Français se méfient de tout.




Zemmour face à François de Closet

"un problème général : le passage de la démocratie représentative à la démocratie d'opinion. Dans la première, le peuple choisit une élite politique et celle-ci a quatre, cinq, six ans pour agir. Au terme de son mandat, elle sera jugée. Mais en attendant, elle peut prendre des décisions, même très impopulaires. Avec la seconde, c'est en permanence que le peuple s'exprime.
Donc, le pouvoir est sous pression. Et cela devient très difficile de prendre des décisions impopulaires."


Lire aussi:
"Le divorce français", par François de Closets

Le talentueux François de Closets nous offre une oeuvre que je vous invite à lire. L'ouvrage est intitulé : "Le divorce français" et en voici la présentation de l'éditeur :Pourquoi avons-nous construit trop de bombes atomiques et pas assez de logements, trop de centrales nucléaires et pas assez d'universités ? Pourquoi nous sommes-nous laissé prendre au piège du second choc pétrolier ? Pourquoi ces 100 000 morts sur les routes que l'on aurait pu éviter, ces 1 100 milliards de dettes injustifiables légués à nos enfants ? Pourquoi les Français ne peuvent-ils pas choisir leur fin de vie ? Pourquoi cette impossibilité de moderniser notre société ? Si nous en sommes arrivés là, c'est parce que la démocratie française est paralysée par l'incompréhension, la méfiance régnant entre le peuple et les élites.

Le Divorce français
de François de Closets
Pourquoi avons-nous construit trop de bombes atomiques et pas assez de logements, trop de centrales nucléaires et pas assez d'universités ? Pourquoi nous sommes-nous laissé prendre au piège du second choc pétrolier ?


Le capitalisme se déploie sur une sphère finie…
Ah, il y a du brasse camarade dans l’économie-monde… Il fut un temps ou les disparités de modes de production étaient beaucoup plus accusées qu’aujourd’hui, seulement en Europe. La notion de “tiers monde” était jadis économiquement quasi-inexistante. Je n’en finirais pas d’énumérer les problèmes posés par ce fichu de nouveau siècle. Le moteur du mouvement social réside bel et bien toujours dans les possibilités d’extortion du surtravail.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

De toute manière, plus on avance, moins les états et leurs politiques vont avoir le pouvoir sur la situation économique de toute manière. Le pouvoir n'est plus aux politiques qui font croire qu'ils en ont encore pour garder leur place mais aux grandes multinationales. Point barre. La seule réforme si on reste dans l'idée d'une société basée sur la croissance, c'est le laisser faire intégral au niveau économique. Ca va bien se casser la figure un jour mais faut toucher le fond pour avoir un renouveau après.

himself a dit…

@Guillaume

whhouuuuuuuu !