En ce 11 juillet, présentons nos salutations à nos amis flamands.
Le TéléMoustique n°4300 du début juillet titrait un article: La Flandre pète les plombs
qui commençait comme ceci:
Obsédée par son territoire et sa langue, la Flandre politique radicale a pris le pouvoir, désormais soutenue par une majorité de citoyens. Et tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins, même les moins avouables. Ce qui révulse certains
C'est la fête de la Communauté flamande, dont la capitale se trouve être Bruxelles.
Petit rappel du "manifest" de la N-VA: Vlaanderen eerste referentiepunt
Le point 2 est assez clair:
2. Vlaams-Brussel maakt deel uit van Vlaanderen
Vlaanderen omvat ook de Vlamingen in Brussel; Vlaams-Brussel. Brussel wordt in onze visie een echt stadsgewest, uitsluitend bevoegd voor plaatsgebonden aangelegenheden. In dat stadsgewest en zijn gemeenten eisen we als Vlamingen onze rechtmatige plaats op.
Wij moeten Vlaams-Brussel institutioneel opnemen in ons geheel-Vlaams beleid en er Vlaamse instellingen inplanten, eerder dan er eigen, lokale instellingen uit te bouwen. Op die manier kunnen we steeds meer inwoners van Brussel/Vlaams-Brusselaars ertoe aanzetten om te kiezen voor een volle deelname aan onze gemeenschap, ons Vlaanderen.
Ook lezen:
11 juli
Ik heb dit jaar geen zin in grote 11-juli beschouwingen. De ontnuchtering op 15 juli zou te groot kunnen zijn. Reeds bijna 10 jaar wachten we op de uitvoering van de resoluties van het Vlaams Parlement en voor de splitsing van BHV zou maar vijf minuten politieke moed volstaan. De verwachtingen naar 15 juli zijn al serieus teruggeschroefd. Maar zelfs deze Cola Light is nog “trop” voor de franstaligen. Zelfs Etienne Davignon beseft dezer dagen dat zonder grondige staatshervorming België niet langer leefbaar is. De Franstalige politici maken de historische vergissing te blijven weigeren onze staatsstructuren aan te passen en te streven naar een New Deal tussen de gemeenschappen in dit land. Ze beseffen nog steeds niet dat “er ligt een Staat te sterven.” Enkele jaren terug stonden Louis Michel, Di Rupo, Onkelinx, Reynders en Van Cauwenberghe te drummen om op de eerste rij te staan op de 11- juli viering van het Vlaams Parlement op het Stadhuis in Brussel. Het waren de gloriejaren van paars toen er geen communautaire problemen meer waren en Dewael op koffie-visite ging bij Di Rupo. Morgen zijn de Franstalige politici opnieuw welkom op het Stadhuis maar ze moeten beseffen dat ze naar een feest komen en niet naar een eerste klas begrafenis van de verzuchtingen van het Vlaams Parlement. Moest ik Vlaams Parlementsvoorzitter zijn, zou ik mijn toespraak openen met: “Waalse vrienden: we staan op enkele dagen van een historisch rendez-vous . Besef dat dit één van de laatste kansen is op een grondige hervorming van deze Belgische Staat, enz…” En ik zou eindigen met: “ hopelijk zien we mekaar hier terug op 11 juli 2009 in een nieuw land!”. Zoniet zal de Vlaamse parlementsvoorzitter anno 2009 zijn toespraak wellicht beginnen met het Plan B waar niemand vandaag durft over spreken :VOLK WORD STAAT.”
13 commentaires:
j'aimerais qu'on ne confonde pas la Flandre avec les obsédés de la N-VA...
Qu'on ne confonde pas le programme d'un parti politique avec l'agenda Flamand même s'il est vrai qu'ils mènent un peu la danse en ce moment...
De même, l'article du Télémoustique est nauséabond dans le sens où il se pose dans un seul référentiel et oublie de prendre de temps en temps la place de l'autre...
Je pense qu'il faut rester moins catégorique et tenter de comprendre le pourquoi des positions. C'est tout le problème des référentiels différents pour tenter de décrire une même situation.
@Chaos
C'est un peu mon souci, actuellement d'inster (pas assez visiblement) sur le fait que les politiques menées actuellement sont peu en rapport avec les réelles envies des citoyens; c'est vrai côté francophone, comme néerlandophone: "63 % des Flamands veulent conserver la Belgiquevendredi 11.07.2008, 10:07
La Belgique peut continuer à exister mais il faut que les Francophones fassent des concessions, montre un sondage mené auprès de 1.050 Flamands et publié par De Standaard et Het Nieuwsblad. Quelque 63 % des personnes interrogées veulent conserver la Belgique. Le nombre de personnes qui se disent séparatistes est de 30 %. Lors d’une enquête précédente, ils étaient 32 %, souligne le politologue Carl Devos (université de Gand). Près de 60 % des personnes interrogées estiment qu’il faut arriver à une scission de BHV avant de parvenir à un accord global. Ils sont 88 % à penser que c’est aux francophones de faire des concessions. « Le Flamand se radicalise. Il se dit plus flamand. Mais, parallèlement, il ne veut certainement pas la fin du pays. Il y a clairement une ambivalence dans la position des Flamands », commente M. Devos. Interrogé sur la chance d’une conciliation entre les deux communautés, le Flamand est plutôt optimiste. Deux tiers pensent que c’est possible."
@Chaos (suite)
par contre, comme tu le précises, la N-VA mène la danse depuis les élections, alors qu'ils sont "infimes" - à mettre en relation avec la dernière réaction surrélaiste de Thyssen (http://lepolitiqueshow.dhblogs.be/archive/2008/07/09/marianne-thyssen-rappelle-leterme-a-l-ordre.html)et des précédants présidents du CD&v.
Concernant le TéléMoustique, je n'en connait que ce qui a été publié sur le Wouaib et cela me semble correct.
1. pour ma part, je trouve que oui, tu le fais assez bien... pas de soucis.
2. je pense que les flamands (comme les wallons) ont voté pour des programmes complets, incluant du socio-économique. Or les partis se sentent légitimés pour ne parler que d'institutionnel... beau respect de la démocratie...
On remarque une permière fois que c'est particratique plus qu'atre chose (voir certains posts sur mon blog a ce sujet)
3. A propos de la réaction de Thyssen, je te suggère la lecture d'un livre que je lis pour le moment "péripéties d'un cabinettard" de Rudi Aernoudt. Ce n'est pa slui faire injure ou plagiat que de te citer ici un passage du livre:
Page 23
Nous l'avons déjà dit: les intérêt du parti tuent la démocratie. Wouter Gabriëls, l'ex-bras droit de G. Verhofstadt, qui avait vu comment son père avait été mis sur une voie de garage, cherchait, lors de la fin (provisoire) de l'ère Verhofstadt, à passer au secteur privé. Parce que, disait-il à raison, "si vous avez été installé sur une chaise par quelqu'un, le sentiment de dépendance ne cessera jamais de vous poursuivre."
"Si elle est reconnaissante à un patron, la démocratie glissera rapidement vers une sorte de despotisme éclairé" dirais-je pour paraphraser de Tocqueville. (...)
Il n'existe pas de ligne de démarcation exacte, car une démocratie compte aussi des partis et un parlement. Pourtant, les Etats sont considérés comme démocratiques à partir du moment où le peuple y est souverain en matière de vote des lois et de désignation de ses représentants et de son gouvernement. Wikipedia considère qu'une particratie se caractérie par l'absence d'un référendum, par le pouvoir de quelques représentants du peuple qui peuventvoter des lois, par des partis qui déterminent de concert la composition de gouvernement
(...)
Mais ce n'est pas tout, au sein des partis eux-mêmes règne un forme de dictature éclairée. Les élections des présidents ressemblent dans la plupart des cas à une représentation de façade.(...)
Une fois 'élu', le président décide seul, sans aucune limite et sans se préoccuper du succès électoral des candidats ministres. Jean Claude Van Cauwenberghe (dans un article du soir du 03/04/2008 "Si tu veux être ministre, camarade, ne sois pas parlementaire") donne aux camarades qui veulent devenir ministres le conseil de ne surtout pas devenir parlementaire ni de particpier aux élections. Les présidents adorent apparaitre dans les journaux avec la surprise du président et nomment fréquemment des gens qui ne sont pas du tout élus, et ne sont même pas éligible.
DE CETTE MANIERE, ON CREE UNE DEPENDANCE TOTALE DES MINISTRES A L'EGARD DE LEUR PRESIDENT.
C'est le CD&V qui a "fait" Leterme à la Vlaamse Gewest... ils peuvent tout aussi bien le plonger dans l'oubli... Marianne le rappelle juste en le menaçant quelque peu...
@Chaos (3)
Rudi Aernoudt a toute sa place, ici.
Ma mention du référendum me fait très plaisir et faisait partie des éléments de discussion avec Charles Bricman, hier à ce même propos: http://grand-barnum.blogspot.com/2008/07/la-sagesse-des-anciens.html
Que veux-tu dire exactement par "C'est le CD&V qui a "fait" Leterme" ?
Egalement: "(voir certains posts sur mon blog - http://moving-society.blogspot.com/ - a ce sujet)": pourrais-tu les référencer, je n'ai pas trouvé ce à quoi tu faisais référence.
@Chaos (4 - j'ai pris le parti de découper les réponses pour les rendre moins indigestes)
Pour terminer, à propos de "comprendre le pourquoi des positions"
Mon explication en vaut une autre, mais je pense sincèrement que cela ne vole pas plus haut que "de faire payer à ces arrogants de francophones pour les humiliations du passé", car on à la moyens de vous emmerder, avec une déclinaison sur ce mode, avec à la clé pas de réelles sanctions possibles.
Le terreau fertile de tout cela, les crétineries sans nom et sans fin de la "Pieuvre du Sud".
Revoir éventuellement aussi ici: http://grand-barnum.blogspot.com/2008/06/de-wever-accuse.html
@himself,
d'abord, un petit lien :
http://moving-society.blogspot.com/2007/07/propos-des-lections-et-de-ltat-de-la.html
il s'agit d'un passage de l'interview d'H. de Croo sur l'état de notre démocratie.
On peut aussi parler de la problématique de Liège 2015 où un seul parti, voire un seul homme décide de qui sera Capitale Culturelle... non, je suis assez pessimiste quant à l'etat de la démocratie.
@himself
sur le fait que c'est le CD&V (ex-CVP qui a "fait" Leterme), il suffit de prendre son CV :
Beroepsloopbaan
december 1992 - mei 1997: Administrateur bij de Europese Unie
december 1991 - december 1992: Nationaal CVP-secretaris
februari 1989 - januari 1992: Adjunct nationaal CVP-secretaris
1 januari 1987 - 31 januari 1989: Adjunct auditeur bij het Rekenhof
1985 -1987: CVP-secretaris, arrondissement Ieper
1986: Kabinetsmedewerker van gemeenschapsminister Paul Deprez
1985: parlementair medewerker van Volksvertegenwoordiger Paul Breyne
politieke loopbaan
Minister-president Vlaamse regering (22 juli 2004)
Informateur en Formateur met als opdracht de vorming van een nieuwe Vlaamse Regering.
Vlaams Volksvertegenwoordiger verkozen voor de CD&V op 13 juni 2004
Algemeen Voorzitter CD&V vanaf 27 juni 2003 tot en met 20 juli 2004
Volksvertegenwoordiger verkozen voor de CD&V op 18 mei 2003 tot 5 juli 2004
Voorzitter van de CD&V Kamerfractie van 11 januari 2001 tot en met mei 2003
Volksvertegenwoordiger verkozen voor de CVP op 13 juni 1999
Volksvertegenwoordiger voor de CVP sedert 4 juni 1997 ( in opvolging van P. Breyne )
Gemeenteraadslid van de stad Ieper ( februari 2001 tot heden )
Schepen van de stad Ieper ( januari 1995 - januari 2001 )
Voorzitter van de CVP afdeling Ieper ( 1988 - 1991 )
Nationaal ondervoorzitter CVP Jongeren ( 1988 - 1989 )
Nationaal Bureau van de CVP Jongeren ( 1986 - 1988 )
Arrondissementeel CVP-secretaris, arrondissement Ieper ( 1985 - 1987 )
Voorzitter van de CVP Jongeren, afdeling Ieper ( 1983 - 1986 )
...
en bref... qu'en retenir... un carrière dévouée au CD&V
Se souvenir aussi qu'il N'AVAIT PAS ENVIE DE SE PRESENTER AUX FEDERALES... IL voulait rester à la Vlaamse Gewest...
Mais sa popularité en Flandre était telle que son parti l'a poussé (obligé?) à se présenter...
Au final, il CVP / CD&V ... formatter par le parti.. qui désigne un minitre et un premier ministre? Un parti... toujours et encore... le pouvoir des présidents de parti.
@Chaos à propos de Leterme
OK, pas de problème; dans le contexte, il y avait (pour moi) des variantes possibles à la compréhension.
Par contre, je n'ai pas vraiment l'impression qu'on l'a tellement poussé à prétendre à être premier ministre.
@himself sur leterme
Oui, différentes interprétations à ce sujet existent.
Je pense que le sentiment que tu as viens du fait qu'une fois les 800.000 voix acquises, il a été grisé et a voulu s'imposer, rentrer en fonction ...
Mais à la base :
M. Martens a corrigé, indiquant qu'il se sentait "un peu coupable d'avoir encouragé Leterme dans ce devoir plein de risques".
Car, en janvier dernier, avec les autres Premiers ministres CVP (Tindemans, Eyskens et Dehaene), Martens avait estimé qu'il était temps que son parti récupère le "16" rue de la Loi.
Sans doute Yves Leterme n'a-t-il pas été insensible aux douces pressions de ses aînés, lui qui coulait des jours heureux à la tête du gouvernement flamand dont le principal souci était de gérer l'abondance et la prospérité. Mais ça, c'est un autre débat.
source: http://www.lalibre.be/index.php?view=article&art_id=369202
La circulaire Peeters est définitivement validée :
http://www.standaard.be/Artikel/Detail.aspx?artikelId=0E1U6R9H&ref=front
Ce qui m'a vraiment fait tiquer, c'est que la séance académique se déroule non pas au parlement flamand mais à l'Hôtel de ville de Bruxelles !
Enregistrer un commentaire