vendredi 17 septembre 2010

Notre force à Bruxelles

Phineas_Barnum

#Kiadi : "Nous avons construit un accord de gouvernement, il y a un an, avec le PS et Ecolo. Notre force à Bruxelles est de ne pas s'être laissés polluer par ce qui se passait au niveau fédéral. On a un contrat de législature, un programme qui me convient. Mon intention est d'aller jusqu'au bout" ?

"Notre force à Bruxelles est de ne pas s'être laissés polluer par ce qui se passait au niveau fédéral" ... ni le résultat des élections ...



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Olivier s’ancre dans l’immobilisme : un budget 2010 sans aucune perspective

Un « budget de transition », un « budget de crise » : voilà les termes qui reviennent le plus souvent dans la bouche des membres du Gouvernement pour qualifier le budget 2010. Bien sûr, nous sommes en période de crise. Personne ne va nier cette réalité. Mais celle-ci ne peut cependant pas justifier à elle seule l’état actuel lamentable des finances bruxelloises. Sur le plan de la responsabilité budgétaire, la gestion de l’Olivier dispute sans aucun doute la première place du podium aux effets de la crise financière.

Car au-delà de cette crise mondiale, Bruxelles a dû, de surcroit, encaisser une crise de la bonne gestion financière (recettes aléatoires-dépenses durables, explosion de la dette), une crise de la bonne gouvernance budgétaire (refus d’établir une feuille de route budgétaire pluriannuelle comme l’impose pourtant la législation), une crise de cohérence (reprendre aujourd’hui d’une main ce qu’on a donné, hier, de l’autre), une crise de l’immobilisme (refus de prendre des mesures idéologiques au nom desquelles on s’est pourtant constitué en Gouvernement).

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