« Chaque ville a le droit de déposer une candidature : la prochaine ville belge qui pourra devenir capitale de la culture le sera en 2027… Dès que l’appel à candidatures sera officiellement lancé, chaque ville aura 10 mois pour déposer son dossier. Et le meilleur projet l’emportera. »
"Cette désignation est évidemment d’une importance cruciale pour Mons. Recevoir le titre de Capitale européenne de la Culture, cela signifie devenir un pôle d’attraction considérable non seulement en Belgique, mais à l’échelle du Continent. Comme le prouvent les expériences passées, tous les secteurs bénéficient des retombées d’une telle désignation : la Culture, cela va sans dire, mais aussi les commerces, les écoles, l’horeca, les lieux touristiques… Et le plus important, c’est que les investisseurs arrivent en nombre, créant un bouillonnement économique et dès lors beaucoup d’emplois. Dans une région comme Mons-Borinage, qui se redresse remarquablement mais qui connaît encore des chiffres élevés de chômage, cet apport sera providentiel. "
Ne serait-ce pas plutôt "bouillon économique" ?
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Chronologie
Bien des choses se sont passées depuis le lancement du mouvement, début mai. En voici un compte-rendu non exhaustif.
2 mai : lancement par Alain De Clerck et François Schreuer [1] d’une pétition sur le web, suivie d’un intense débat local. Ralliement en masse de personnalités et d’acteurs culturels liégeois. Il se trouve par hasard que paraît le jour même un entretien dans lequel Elio Di Rupo déclare à Sud Presse : « Chaque ville a le droit de déposer une candidature : la prochaine ville belge qui pourra devenir capitale de la culture le sera en 2027… Dès que l’appel à candidatures sera officiellement lancé, chaque ville aura 10 mois pour déposer son dossier. Et le meilleur projet l’emportera. »
Triomphe facile et fausse modestie
Elio di Rupo est auditionné en ce moment même par la Commission chargée de désigner la ville qui sera Capitale européenne de la culture en 2015. On ne va pas revenir sur l’historique de cette désignation, car c’est bien d’une désignation et non pas d’une élection qu’il s’agit. Toute velléité de concurrence a été soigneusement tuée dans l’oeuf.
Sur son blog, Elio di Rupo dit se sentir un peu « comme un étudiant », plein d’appréhension à l’idée de présenter son dossier qu’il juge « de grande qualité », ce dont je ne doute pas un seul instant. La culture à Mons, et le Manège en particulier, ont la chance d’être copieusement arrosés de subsides dans un secteur où le manque de moyens est si criants pour l’essentiel des acteurs.
2 commentaires:
2.vert.durable...
ha ha ha... dommage que cette candidature ethique ne se soit pas biodégradée dans la fange de la fontaine des objectif 1.
PS. discret mais toujours fidèle à lire ton blog... ;-)
@Chaos
;-)
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