mercredi 11 novembre 2009

Faillite sociale ...

Le Camarade-Président :

"C’est l’un des plus beaux moments de ma carrière politique"


S'agissant de sa "carrière politique" et non de sa vie privée ou personnelle, on imagine qu'il s'agit d'un travail de fond, préparé dans le plus grand secret des caves du boulevard de l'Empereur; un karma politique, quoi. On imagine que les derniers rapprochements PS-PCC relèvent de la même stratégie payante: bientôt, la Muraille de Chine va tomber ...

En réponse à Un Homme (Christopher)

Déjà dans les années 30, la plupart des intellectuels socialistes et communistes savaient que c'était faux. A l'époque, on ne faisait d'ailleurs pas l'amalgame entre le régime soviétique et le communisme; mais l'on parlait plus correctement de bolchévisme pour le caractériser.

et à TDLSMM:
Faillite sociale : et bien, tendez l'oreille quand la parole est donnée à des anciens de la DDR, aux anciens soviétiques, et les choses deviennent très nuancées.

... petit extrait sur les conditions de vie quotidienne en RDA, dans les années 70.
Pour information complémentaire, l'interviewé a été membre de la STASI et a ouvert les portes des frontières à Berlin le 9 novembre 89 et la "brave dame" a pourtant fuit fin 89 le pays d'Erich Honecker via Prague ... et Dresde (illustration des événements dès lundi prochain).




Lire aussi:
Bâtir autre chose

"Il faut maintenant bâtir autre chose, trouver un équilibre entre l’initiative économique qui manquait tant parmi les pays communistes, et la protection sociale qui est le propre des sociétés évoluées."

Elio Di Rupo: “J’étais poussé, je devais y être”


Elio Di Rupo se souvient de la chute du mur, chute qu’il a vécue… à Berlin
Est-ce que vous vous souvenez de ce que vous faisiez le 9 novembre 1989, quand le mur de la honte est tombé ? Elio Di Rupo s’en souvient très bien. Et pour cause : il était à Berlin.

“C’est la première fois qu’on vivait un événement majeur presque en direct. Grâce aux radios libres, on avait des infos pratiquement heure par heure et tout le monde a compris qu’il allait se passer quelque chose. J’étais parlementaire européen à l’époque et, quand je me suis rendu compte de ce qu’on allait vivre, c’eut été impossible de rester à Mons. J’étais comme poussé par une force invisible. Je me devais d’y être.”

Et le président du PS a rejoint (difficilement) ce qui est aujourd’hui la capitale de l’Allemagne réunifiée.

“Tous les avions étaient pleins, j’y suis donc allé en train. J’étais accompagné de quelques amis, mais pas d’autres mandataires politiques. Nous logions dans un hôtel à 14 ou 15 kilomètres du centre-ville mais ça nous importait peu. Je suis resté quatre jours là-bas.”

C’est la victoire de la liberté sur le régime communiste qu’on vivait alors. Avec des scènes parfois un peu surréalistes.


La Chine ne sauvera pas l’Afrique
Pékin annonce le doublement de ses prêts concessionnels à l’Afrique: dans les trois prochaines années, la Chine prêtera dix milliards de dollars aux Etats du continent. Un joli chiffre qui ne dit pas grand-chose sur le montant total de l’aide chinoise à l’Afrique (la transparence n’est pas le fort de Pékin). Une chose est sûre: la Chine est l’un des bailleurs de fonds les plus importants pour le continent et ne cesse d’y élargir son influence.

La chute du mur , le jour où le marxisme léninisme s'est suicidé
Aujourd'hui ma réponse à mon camarade JY Leconte...Cher Jean Yves,merci en effet pour ce texte d'une grande profondeur historique. Il a le mérite de montrer qu'une autre voie socialiste est encore possible, 2O ans après la chute du mur : c'est ce qu'on peut appeler la voie "social-démocrate", faute de mieux, et qu'on aurait donc tort de ranger aux rayons des idées poussiéreuses, en la plaçant, côte à côté, dans le cercueil du marxisme léninisme.

8 commentaires:

Un Homme a dit…

Je ne sais pas en quoi ce film constitue une réponse à ce que j'écrivais; mais quoi qu'il en soit, on peut aussi lire avec intérêt l'article de Bernard Umbrecht dans le Monde Diplomatique de novembre (extrait: http://www.monde-diplomatique.fr/2009/11/UMBRECHT/18377), ou bien encore le billet de Luc Delval:
http://www.lesdoigtsdanslacrise.info/index.php?post/2009/11/09/Youpi-youpi-le-mur-est-tombe

himself a dit…

@Un Homme

Effectivement, pas dans cette première partie, mais plutôt dans le prochain numéro annoncé.
Merci pour les liens, même si Luc Delval est parti en gonade depuis un certains temps dans ses considérations et approches.

Toutes des libérales sauf ma mère a dit…

@ mon très cher himself,

Les subtilités de ma pensée semblent vous échapper. Si vous espériez m'ébranler, avec ça vous vous gourez. Les documents que vous me proposez valident mon analyse. Je maintiens donc que vous devez persévérer dans vos efforts pour nuancer votre vision du monde qui n'a pas beaucoup évolué depuis 1965 (année de sortie de la Mélodie du bonheur). En ma qualité d'ami, je m'obstinerai encore et toujours à vous apporter mon aide pour vous libérer des lieux communs d'une "correctitude" politique de bon aloi.

Veuillez observer en premier lieu que du côté des "progressistes", comme par exemple votre camarade Christopher Un Homme, on ne cultive pas a priori la nostalgie d'un paradis perdu qui n'a pas existé. Dans ce monde là, on est par nature critique et on s'efforce d'accepter les verdicts de l'histoire, même si ce n'est pas agréable. En revanche, du côté des libéraux… alors, là …. on triomphe et l'esprit (enfantin) se laisse emporter dans les envolées lyriques ; on célèbre la fin de l'horreur totalitaire matérialisée par l'enfer policier de la Stasi.

Revenons un instant sur nos terres européennes où il n'y a ni paradis ni enfer (du moins depuis 1945).

Bon, reprenons. Que reprochent les anciens DRR à leur ancien régime ? L'inefficacité économique du système (même pas de banane Chiquita en toutes saisons), le flicage et l'esprit de délation. On parle donc de faillite économique et morale. Ce n'et pas rien. Quant à savoir, s'il reste un bébé qui n'aurait pas dû disparaître avec l'eau du bain, ils évoquent certains aspects d'une solidarité sociale, sans toutefois sombrer dans la béatitude ; on ne parle donc pas de faillite sociale.

Si j'étais un neuneu libéral (pardonnez le pléonasme), je maintiendrais l'idée qu'entre 1945 et 1989, c'était l'enfer de la grisaille mais que les forces de la Liberté ont depuis apporté les couleurs de l'espoir d'être maître de son destin. Tout doit aller mieux, un point c'est tout. Comme, je m'efforce de penser librement, en dehors des lieux communs libéraux de mon époque, je me demande ce que me disent certaines réalités.

Je retiendrais ici la DEMOGRAPHIE car les données de cette discipline sont souvent fort révélatrices et puis, parce que cet enjeu était le seul enjeu objectif de l'érection du Mur en 1961. Les länder de l'Est on perdu depuis 1989, 2 millions d'habitants : d'abord, par émigration des jeunes qualifiés et puis - et c'est beaucoup plus grave par une baisse drastique du taux de fécondité des femmes qui passe de 2,1 à 0,9 ! Une telle évolution est signe d'une mutation sociale majeure qui s'explique ici par une dégradation significative du statut de la femme qui est passée de la RDA vers la RFA. La disparition d'une politique familiale volontariste à en effet contraint les femmes à choisir entre leur statut de mère et celui d'employée compétitive ; la RFA est un pays particulièrement rétrograde en matière de politique familiale et d'accueil de l'enfance. Le comble du bonheur compétitif fut même de préciser dans son CV qu'on avait les trompes ligaturées. Mais ce n'est qu'une explication partielle. En règle générale, la chute brutale de la fécondité des ex RDA et URSS est le signe d'une profonde insécurité par rapport à l'avenir. L'epérance de vie des hommes russes avaient atteint sous Eltsine des planchers inconnus depuis 1945. Vous parliez de faillite sociale.

himself a dit…

@TDLSMM

"Les subtilités de ma pensée semblent vous échapper. Si vous espériez m'ébranler"

Pas du tout et du contraire et vous l'illustrez à merveille".

himself a dit…

@Un Homme

Rectification à nouveau: il s'agit en l'espèce plus d'une réaction que d'une réponse.

Merci.

Anonyme a dit…

@ himself

En effet, vous réagissez mais ne répondez pas.

C'est normal vous êtes pavloviennement conditionnés par les lieux communs de votre époque, une époque marquée par l"'hégémonie culturelle" du libéralisme. Etre libéral est très confortable mais le danger est que n'en voyant pas l'utilité, on ne se met pas en cause ; on ne réféchit plus ; on ne répond plus , on réagit. A force de vivre de sa rente de lieux communs, on se retrouve en état de misère intellectuelle.

Pauvres, pauvres libéraux.

Je suis votre ami. Je suis là pour vous aider.

Toutes des libérales sauf ma mère a dit…

Je signe ...

himself a dit…

"Je signe ..."

de quoi ou de croix ?