Kargus devait surveiller « les modes d’action des organisations écologistes »
EDF a été mis en examen, pour « complicité et recel d’intrusion frauduleuse » dans un système informatique, dans l’affaire d’espionnage présumé de Greenpeace.
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Accusé de tromperie, EDF modifie ses consignes
La note polémique, qui incitait les conseillers clientèle à ne pas changer les abonnements même si le prix pouvait baisser, a été modifiée.
EDF ne «choisit pas à la place de ses clients», et la note commerciale qui pouvait laisser penser le contraire a donné lieu à «une interprétation faussée». Tout va bien, donc.
Il n'empêche, devant la colère suscitée par les révélations de France Info mercredi, l'entreprise a fait machine arrière. Elle a modifié dans la soirée une consigne distribuée à ses «conseillers clientèle» après avoir été accusée de tromper sciemment ses clients sur l'intérêt de changer d'abonnement.
Dans une note commerciale dévoilée mercredi matin par France Info, les conseillers de l'électricien devaient inviter certains clients voulant changer d'abonnement à ne pas le faire.
Pour Areva, le rêve tourne au cauchemar
Ce cauchemar commence par une mise en examen : EDF est accusée de corruption pour la vente d’EPR en Chine.
Dans l’Usine Nouvelle, on apprend le 28 août sous la plume d’Anne Lutzy que le juge d’instruction du parquet de Nanterre a décidé de mettre en examen l’électricien national, dans l’affaire d’espionnage présumé de Greenpeace.
L’entreprise a été mise en examen pour « complicité et recel d’intrusion frauduleuse dans un système de traitement automatisé ».
C’est dans les colonnes du Canard Enchaîné du 8 avril 2009 que l’on découvrait qu’EDF avait engagé un prestataire (société Kargus consultant) afin d’espionner Stéphane Lhomme, porte-parole de l’association sortir du nucléaire.
Cette décision avait été prise après qu’un document « confidentiel défense » EDF était parvenu au réseau anti-nucléaire, lequel avait largement diffusé ce document. lien
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