dimanche 25 janvier 2009

Le "couac sur la KBC"

"le CD&V sonne la fin de la récréation", "querelle entre le PS et le MR" ... "duel PS-MR" ,
"La crise bancaire, économique, budgétaire est plus que là. Dans ce contexte, les polémiques politiciennes comme celles des derniers jours sont d’autant plus inacceptables. C’est indécent. Quand quelqu’un dit que le gouvernement fédéral a refusé une aide à KBC Il faut dire que c’est faux. Les gens ont le droit de savoir ce qui s’est réellement passé."




Tensions multiples au gouvernement
Les tensions sont de plus en plus visibles au sein du gouvernement fédéral, tensions qui se cristallisent autour du dossier bancaire. Jusqu'ici on pointait surtout le duel PS-MR. Mais les tensions vont visiblement au-delà : elles concernent aussi le nouveau Premier ministre Herman Van Rompuy et Didier Reynders.

On croit rêver de cette compréhension de la situation.


- La position du gouvernement belge a été arrêté sur le problème bancaire à l'époque déjà de Leterme, en ce comprenant le sort de Fortis.

Quid des déclarations isolées d'Elio Di Rupo sur le changement d'orientation à propos de la banque Fortis ? Qui s'est insurgé (en dehors d'Echocynique) de ces changements de caps unilatéraux, sans concertation gouvernementale ?

-La méthodologie "Reynders", à laquelle le FMI attribue des bons points et trouve que
les autorités belges ont innové et bien réagi à la crise financière, apportant une réponse générale, rapide et décisive tant en ce qui concerne Fortis que Dexia.

Quid des nouvelles modalités imposées lors du kern du mercredi matin 21 janvier qui se sont avérées en final "nuisibles" à la bonne marche des opérations, dès la fin de cette soirée ?

Qui a présenté les faits comme étant une opposition entre Reynders et Van Rompuy, alors que l'on connaissait la teneur des déclarations et position du président du PS Elio Di Rupo, relayés au Kern par Laurette Onkelinx qui "ne se prononcerait plus sur aucun dossier sans rapport écrit". Le ministre Charles Michel, évoquait le fait qu'au sein du gouvernement certains comme la ministre Onkelinx "souhaitaient une procédure un peu compliquée" pour faire face à la crise bancaire.

Et un CD&V (toujours CVP, selon Stefaan De Clerck) qui après avoir bloqué le fonctionnement de la maison Belgique pendant des mois à force de Cartel toxique et de démissions à répétition, se présente comme le parti de la stabilité et du futur ... un monde politique surréaliste et de dingues ...


Lire aussi:

KBC: le CD&V sonne la fin de la récréation
Le gouvernement flamand n'a pas tergiversé pour soutenir la KBC. Mme Gennez a plaidé en faveur de la nationalisation complète de Fortis Banque. "Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis", a-t-elle lancé à l'adresse du ministre des Finances Didier Reynders.

Franstalig bankenopbod
Premier Van Rompuy stond nog na te blussen na de uitspraken van vicepremier Reynders, toen PS-voorzitter Di Rupo al een nieuw schot loste. 'Ik wil in de eerste plaats opmerken dat het bijzonder delicaat is om tijdens beurstijd uitspraken te doen over de jongste ontwikkelingen.' Premier Herman Van Rompuy (CD&V) begon zijn antwoord tijdens het vragenuurtje in de Kamer met een subtiele maar niet mis te verstane sneer naar vicepremier Didier Reynders (MR).

"J’en ai assez des polémiques politiciennes"
Melchior Wathelet dit craindre les visées électoralistes de certains membres du gouvernement fédéral. Le secrétaire d’Etat au Budget (CDH) dénonce "les querelles incessantes et indécentes" qui minent le travail de l’équipe Van Rompuy.

De Clerck: la majorité doit prendre ses responsabilités sur KBC
Sur le plateau du 7ème jour, le ministre de la Justice Stefaan De Clerck a invité chacun au sein de la majorité à prendre ses responsabilités. Il a aussi rappelé l'engagement du Premier ministre Herman Van Rompuy et du CD&V de gouverner jusqu'au terme de la législature en 2011, afin de faire face à la crise mondiale.

Fortis a été dépecée, KBC a été recapitalisée
Le couple automnal n’est plus. Yves Leterme s’en est allé. Didier Reynders s’est accroché. Mais le chef-d’œuvre (tout est relatif) du feu Premier ministre et de son grand argentier subsiste : le sauvetage des banques belges. En deux week-ends. Quelques jours durant lesquels le gouvernement Leterme exista.
Kris Peeters n’a pas hésité une seconde face à cet héritage fédéral. Le chef du gouvernement flamand l’a torpillé à coups de milliards. Deux précisément. Car, si fin octobre KBC avait été recapitalisée par le fédéral, ce jeudi, la grande banque de Flandre n’a bénéficié que de deniers flamands. L’argent a une odeur. Ou plutôt une couleur. Ces milliards « geel en zwart » apparaissent comme une nouvelle fissure dans la maison Belgique. La Flandre réaffirme son repli et, par ricochet, sa supériorité, profitant de la cacophonie fédérale. Chacun chez soi et les vaches seront bien gardées.



"Difficile d'être président de parti et vice-premier"

Le député Rik Daems (Open Vld) s'est interrogé dimanche, lors de l'émission De Zevende Dag à la télévision publique flamande VRT, sur le caractère judicieux d'un cumul de mandats de vice-premier ministre et de président de parti.

Au cours du débat dominical de la VRT consacré à la crise à la KBC, le député libéral flamand n'est pas venu à la rescousse du vice-premier ministre et ministre des Finances, le président du MR Didier Reynders. Rik Daems l'avait pourtant défendu à la Chambre jeudi dernier.

Au contraire, dimanche, M. Daems a estimé que la gestion du dossier KBC démontrait la difficulté qu'il y avait à cumuler un mandat de président de parti et un autre de vice-premier ministre. "En tant que président de parti, vous devez pouvoir mener campagne, comme vice-premier ministre il faut gérer la politique", a indiqué le parlementaire Open Vld.

Lors du même débat, le député Hendrik Bogaert (CD&V) est allé dans le même sens que le ministre de la Justice, Stefaan De Clerck, qui, à la RTBF, avait appelé le PS et le MR à faire face à leurs responsabilités au sein du gouvernement. Le député n'y est pas allé avec le dos de la cuiller, se félicitant par ailleurs de ce que la relative autonomie dont dispose la Flandre lui avait permis de venir en soutien de la KBC.

"Il est quand même étrange de constater que le PS et le MR s'entre-déchirent. C'est extrêmement frustrant. J'espère qu'ils réalisent qu'on est en train de parler de milliers d'emplois. Je lance un appel à la réflexion et leur demande de ne pas tout faire valser pour grappiller 1% d'intention de vote. Nous nous préoccupons d'épargne, d'emploi et de pensions. Ils doivent prendre leur responsabilité et mettre de côté leurs différends", a suggéré Hendrik Bogaert.

Le député CD&V a estimé que les relations étaient bien meilleures entre partis au niveau flamand. Selon lui, cela apparaît dans la gestion du dossier KBC. "L'ambulance flamande était la première. La deuxième ambulance n'est d'ailleurs jamais partie. Il est bon que la Flandre dispose d'autonomie", a-t-il dit, égratignant le fédéral.

"La deuxième ambulance avait les pneus dégonflés", a ironisé le chef de groupe N-VA à la Chambre, Jan Jambon. Selon lui, la gestion du dossier démontre à suffisance que la Flandre a absolument besoin d'obtenir plus de compétences. Il faut pouvoir contourner l'immobilisme fédéral, a-t-il dit.

5 commentaires:

francophonedebruxelles a dit…

Le gouvernement flamand sauve la banque flamingante de la Flandre. Il démontre ainsi qu'il est devenu plus important que l'échelon fédéral et que les intérêts flamands sont prioritaires. Cette attitude s'inscrit dans une logique pré-séparatiste.

Mais on ne peut leur reprocher de se montrer responsable et cohérent, contrairement à nos responsables wallons et bruxellois qui, à force de ne pas vouloir comprendre ce que veulent les flamands, s'enfoncent chaque jour davantage dans le ridicule, le burlesque.

La situation est grave et le cavalier seul de la Flandre combinée à l'absence d'un réel pouvoir au niveau fédéral pourrait à nouveau mettre en péril l'avenir des autres banques, et en premier lieu les restes de Fortis. Mais cela, ce ne sera plus le souci premier de la Flandre. La KBC est sauvée.

Anonyme a dit…

Exact, on ne peut rien reprocher à la Flandre, elle a agi comme elle devait.

Le pouvoir fédéral existe, mais quand certains tels Di Rupo ou Onckelinkx s'amusent à affaiblir le pouvoir fédéral, les Flamands seraient bien bête de ne pas en profiter.

himself a dit…

@Echolivier

Rien à redire à vos commentaires.
Ma conclusion: Di Rupo et sa boite de com ont encore marqué contre leur camp.

Anonyme a dit…

Pour Fortis, cela ne s'arrange pas, à mon avis.

himself a dit…

@Xavier
Pour pouvoir se prononcer le 11 février sur la double vente convenue, il faut des chiffres, ce que les experts ne produisent pas, si j'ai bien compris. Par contre, il était effectivement intéressant d'expliquer certaines, choses, vu que peu de gens ont réellement compris ce qui s'est vraiment passé, à lire des réactions de certains actionnaires ...