Magnette et la théorie du complot…

On peut continuer à se demander si Paul Magnette n'a pas été nommé porte-parole du Gouvernement, vu le nombre de déclarations qu'il fait à la presse; rarement en rapport avec l'objet de son mandat executif, faut-il noter.

"de quoi faire (ré)agir le nouveau Ministre en charge. Ce dernier s’est pourtant fait particulièrement plus discret en commission que dans les médias. Il s’est contenté de s’exprimer sur la nécessité de mieux coordonner les outils légaux exisants en matière de DD et d’y imbriquer son "grenelle belge de l’environnement" (alors que le grenelle français de Sarkozy a accouché d’une souris...) Il s’est dit "fervent partisan" des indicateurs, coordonnés et phasés."

C'est fort inquiétant vu le portefeuille extrêmement important qu'il possède, mais d'une matière qu'il ne semble pas encore bien maîtriser. Nommer un "technicien" à la place d'un élu ne pose pas de problème, mais ni bon technicien, ni élu ... cela devient un sérieux problème.
"Hier", c'était une présence incongrue à une inauguration d'un terminal aéroportuaire à Charleroi, un passage et des déclarations étonnantes au Salon de l'Auto, aujourd'hui, c'est un entretien au journal Le Soir.

Notre politologue remonte jusqu' en ... 1830 pour expliquer pourquoi le PS est victime de son succès et voit une stratégie d'agression systématique de la part du MR : "oui, ils nous ciblent, par stratégie, et sans réserve dans la méthode".

Encore enfermé comme tout régressiste dans ses grands schismes "gauche-droite", il en explique par la même occasion la forfaiture de 2004 : "Louis Michel a poursuivi, notamment avec le MCC, tout en se ménageant un discours tactique sur le « libéralisme social » afin de rester malgré tout compatible à gauche en termes de pouvoir. Cela a tenu jusqu'à ce que le PS comprenne la stratégie de fond, en 2004, et provoque les renversements d'alliances régionales que vous savez."

"A propos d'Ecolo et son entrée au gouvernement : un vrai ministre du Climat, soutiennent-ils, ne pourra être que vert…
Un peu immodeste. Mais je comprends que voir un socialiste au Climat, ça les indispose. Ecolo est revenu à un positionnement essentiellement environnementaliste, et en même temps participationniste, et dit pouvoir faire de l'écologie en coalition avec n'importe quel autre parti. Ils sont sortis de la préférence pour les alliances à gauche.
Significatif : les deux présidents, Jean-Michel Javaux et Isabelle Durant, sont au pouvoir avec le MR dans leurs communes. Quant au Climat et au « Grenelle de l'environnement », je compte bien lancer l'opération dès le gouvernement définitif."

Avec des Gugusses pareils, on est pas encore sorti de l'auberge.
Les affaires, elles viennent toutes seules et RIEN n'est fait pour les circonscrire ou les anticiper au sein du PS. Un exemple, parmi 100 ?
L'envoi d'un "facilitateur" à Huy n'a pas pour but de clarifier ou assainir la situation ubuesque, dans l'intérêt de la démocratie... "J'ai accepté ce rôle de facilitateur dans l'intérêt du PS", a confié Christophe Collignon"

PS: pas un mot sur la bataille rangée qui fait actuellement rage au PS Carolo ...

"PS : "le retour d'un véritable débat" ? Ou un pugilat ?
Au P.S. carolo, on est en période de règlements de comptes, ce qui peut être donne envie à d'aucuns de tenir meeting..."
Sur le ring/la scène, ce samedi matin-là, on annonce : Jean-Claude Van Cauwenberghe en sa qualité de Président da la Mutualité socialistes du bassin de Charleroi, Antonio Di Santo, président des Métallos FGTB Hainaut-Namur et Paul Magnette qui aux dernières nouvelles est ministre fédéral intérimaire (mais on ne peut exclure que d'ici 15 jours Elio Di Rupo lui ait trouvé une destinée encore plus brillante... on ne sait jamais)."