vendredi 15 février 2008

Acquittement technique général pour Henri Ronse

Extinction des poursuites contre Henri Ronse

La cour d’appel de Bruxelles, siégeant en matière correctionnelle, a prononcé un acquittement technique général, mercredi matin, pour Henri Ronse (61 ans), l’ancien directeur du Nouveau Théâtre de Belgique (NTB), et pour ses deux coprévenues.
Ils répondaient d’une cinquantaine de préventions relatives à des escroqueries, des abus de confiance, des détournements, des fraudes et des faux présumés commis, entre le 1er janvier 1981 et le 15 août 1998, au préjudice du ministère de la Culture de la Communauté française de Belgique et du NTB. Le montant total des escroqueries retenues par l’accusation était évalué à plus de 230.000 euros.
Les préventions concernant Henri Ronse et certains membres de son entourage étaient également relatives à des détournements, à des fins personnelles, de 25.000 euros pour l’achat d’une propriété à Cherisy, près de Paris, de 20.000 euros pour financer l’achat d’une autre propriété dans la même localité, de 5.000 euros pour régler les droits dus par le principal prévenu sur la succession de sa mère, de 62.000 euros de frais auprès de traiteurs et de restaurants de luxe, de 2.000 euros pour l’installation d’une salle de bain dans un appartement loué par le NTB mais occupé à des fins privées, de 10.000 euros pour l’installation d’une cuisine équipée, de 75.000 euros pour des meubles, de 10.000 euros pour des achats privés au Delhaize, de 6.000 euros de frais de téléphone, de 25.000 euros pour l’achat de livres d’art qui garnissaient les bibliothèques privées à Cherisy et de 10.000 euros pour des prélèvements injustifiés, selon le réquisitoire.
Les prévenus étaient également poursuivis pour le détournement de gradins et de matériel divers évalués à près de 150.000 euros, ainsi que d’un camion Volkswagen et d’une Peugeot 505 utilisés à des fins privées.
D’autres opérations frauduleuses auraient servi aussi à gonfler artificiellement les dépenses du NTB, selon l’accusation, pour justifier les subventions réclamées à la Communauté française.
La plupart de ces manoeuvres frauduleuses auraient été couvertes, selon le ministère public, toujours, par un grand nombre de fausses factures.
Henri Ronse avait été condamné à 18 mois de prison avec sursis par le premier juge. La cour d’appel a cependant estimé mercredi que les faits étaient trop anciens et a donc déclaré l’extinction des poursuites pénales pour cause de prescription.


et que devient Dumortier qui semble avoir suivi un parcour similaire ?

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