Stouly
De Wever s'exprime rarement aussi longuement... il trouve Elio "très charmant" et égratine Le Soir. http://bit.ly/cI1zYS
Phineas_Barnum
#Belgique, un pays qui aime, cultive et s'identifie à l'échec #culturedeléchec
"la présidente du CDH séduit toujours moult Bruxellois et elle a même "sauté" le ministre-Président Charles Picqué" http://bit.ly/9Mr1KS
politiclubBruxelles : les électeurs CDH et Ecolo les plus infidèles #LeSoir http://bit.ly/d9cizl #BeGov #FB ^PhB
Hugues
Après le cirque auquel nous assistons comment un électeur peut-il encore croire que le PS est la solution? C'est attérant #beGov @lalibrebe
politiclub
Elio Di Rupo : l'homme des solutions http://bit.ly/8XbPCu #LaLibre #BeGov ^CDP
Phineas_Barnum
@politiclub Solutions à quoi ? Cet ex-préformateur inopérant a démissioné suite à son incapacité et incapabilité ! Endoctrinement ?
Chaos_Be
"Citez-moi un point sur lequel, jusqu’ici, les francophones seraient gagnants ! (…)c’est le pire deal jamais proposé." http://bit.ly/aiBqus
Phineas_Barnum
"le succès spectaculaire d’Elio Di Rupo en Flandre" ... le succès de quoi ? Sa plus belle réussite: la faillite de la Sabena en 2001
"la faillite de la Sabena" ou le plus grand bain de sang social de la dernière décennie en #Belgique #solutionsetsuccèsdemoncul
Phineas_Barnum
Je soutiens la Chine ! Le Nobel de la paix revient de droit à @eliodirupo et à @Bartdewever pour l'ensemble de leur oeuvre ! RT @RTBFinfo La Chine s'oppose au Nobel de la paix à un dissident chinois http://bit.ly/aWHXWU
FredCauderlier
Derrière De Wever, il y a Bart #sldb #BartUGent
"Si vous parlez de sexe,vous n'êtes pas pornographe. Si vous parlez d'identité vous n'êtes pas un raciste" #BartUGent #sldb
BDW:"Je suis un politique donc vous ne devez pas croire tout ce que je dis" #BartaUGent http://twitpic.com/2sqohc
Lire aussi:
Di Rupo est aussi, et de loin, le prince de Bruxelles
Les Bruxellois aiment apparemment plus les partis rassembleurs que ceux secoués par des bisbrouilles.
Sous les projecteurs de l’actualité depuis les élections de juin, Elio Di Rupo émerge tout logiquement aussi en tête à Bruxelles au classement de la popularité. La progression du président du PS n’en est pas moins remarquable, car il améliore son score de juin de 14 points, laissant désormais loin derrière lui Guy Verhofstadt. L’ancien Premier ministre Open VLD est certes en recul récurrent depuis un an, mais l’on se doit de rendre hommage à sa grande stabilité en tête de la course alors qu’il n’est plus depuis juin 2009, façon de parler, que chef du groupe libéral au Parlement européen. Et qu’il a volontairement pris ses distances avec le mélodrame belge pour ne pas apparaître comme une belle-mère pour De Croo Jr
Le "grand Guy" est même talonné désormais par Joëlle Milquet, qui effectue une remontée lente mais incontestable. Surprenant quand même : alors que son parti recule une fois encore, la présidente du CDH séduit toujours moult Bruxellois et elle a même "sauté" le ministre-Président Charles Picqué.
En marge de la présentation d’un livre sur les 125 ans du PS (lire page 6), Elio Di Rupo a répondu aux questions de quelques journalistes.
Comment évoluent les négociations ?
Objectivement, il y a eu des moments où nous avons avancé très vite et d’autres plus lentement. Le Roi a désigné deux médiateurs qui font leur travail de manière remarquable. Puis, Bart De Wever et moi-même avons réussi à mettre sur pied ce groupe pour discuter de la loi de financement. C’est fondamental. Ce groupe s’est mis au travail, bien sûr les positions de départ sont très éloignées les unes des autres, mais je pense qu’il y a une marge de compromis possible.
Quelle est cette “marge de compromis” ?
C’est une marge extrêmement étroite et il faut maintenant que chaque parti politique fasse des efforts pour entrer dans cette marge. Je le répète souvent : personne n’aura toutes ses exigences, personne ne réalisera 100 % de son programme. Il faut trouver un compromis qui allie plus d’autonomie financière mais qui n’appauvrisse pas les Régions et Communautés. Il faut trouver une solution pour Bruxelles indépendamment de tout le reste. Il faut aussi garantir à l’Etat fédéral - pour la sécurité sociale et le paiement des pensions - un financement stable. C’est une équation très compliquée, mais possible.
Mais quelles conditions faut-il réunir pour passer de la phase de médiation à celle de la formation en bonne et due forme ?
Je crois qu’il faut d’abord qu’on puisse approfondir les douze principes pour la révision de la loi de financement, voir quelles sont les conséquences des propositions qui sont avancées. Car il y a une différence entre un slogan et une réalité. Il y a une différence entre dire : "Je veux ceci". Et les conséquences de ce que l’on veut On doit mesurer les conséquences de ce que l’on dit. Une fois ce travail effectué, si tout le monde veut entrer dans un cadre beaucoup mieux défini - qui ne sera pas encore le modèle définitif -, on peut alors poursuivre. Il y a encore une discussion sur les compétences et un énorme travail sur le Budget de l’Etat et les trajectoires budgétaires. Il ne faut pas se donner de délai car le plus important, c’est de tout faire pour que ça réussisse.
Voulez-vous dire que la N-VA reste toujours dans une logique de slogan ?
Non. Moi je ne parle ni de l’un ni de l’autre, je dis simplement qu’aujourd’hui les conditions qui ont été mises pour travailler sont bonnes. Si tout le monde respecte ce qui a été décidé - 12 principes pour la loi de financement - on devrait parvenir à une solution.
Vous êtes aujourd’hui beaucoup plus optimiste sur les chances de parvenir à un accord qu’il y a quelques jours ?
Le philosophe Alain disait que l’optimisme est une question de volonté. On a la volonté d’aboutir mais cela ne dépend pas que de moi.
On a parfois dit que le PS belge était le plus conservateur d’Europe…
On est toujours noirci par plus noir que soi. Ça me fait rire. Avec le temps, j’acquiers une certaine expérience politique et il y a aujourd’hui un vocabulaire pour masquer le vrai conservatisme politique. Le conservatisme, il est dans la droite, mais il est aussi dans une société de classe qui s’arrange pour garder les privilèges dans une certaine catégorie. La Wallonie bouge aujourd’hui, car nous avons lancé le Plan Marshall. Nous nous redressons de manière phénoménale. Et qui est derrière tout cela ? Le Parti socialiste ! Nous faisons une synthèse entre le progrès social, l’innovation et, sur le plan éthique, les libertés.
On dit souvent que le PS est une “machine” de guerre – notamment structurée autour de l’Institut Emile Vandervelde (IEV). Qu’en pensez-vous ?
Est-ce que j’ai l’air d’être une machine ?
Mais, derrière vous, il y a une machine…
Il y a des gens qui travaillent et j’ai la chance extraordinaire d’être entouré d’experts et d’équipes de haut niveau. Il est clair que l’IEV est le meilleur des bureaux d’études des partis politiques. Même les départements universitaires nous envient à cet égard.
2007: Waterloo socialiste. Depuis, vous alignez les victoires électorales. A quoi attribuez-vous cela ?
Au renouvellement ! Nous avons fait une analyse très approfondie de la défaite de 2007, nous avons des documents qui n’ont jamais été rendus publics, mais nous avons tiré les leçons de 2007. On a aussi vu une évolution dans les personnalités qui ont des fonctions importantes. On essaye de se régénérer en permanence tout en conservant nos valeurs. C’est fondamental qu’une formation politique qui a 125 ans d’existence essaye de se rénover en permanence.
Aujourd’hui, en 2010, avec un PS autour des 41 % en Wallonie, pensez-vous qu’il y ait encore une marge de progression pour les socialistes ?
Oui ! La progression elle est possible mais elle ne dépend pas que de nous. Elle dépend aussi du contexte et des conditions extérieures. De Gaulle ne serait pas De Gaulle s’il n’y avait pas eu les circonstances du moment où il a lancé son Appel.
Beaucoup de partis socialistes s’écrasent mais le succès du PS, en Belgique francophone, est très important. N’est-il pas lié au clientélisme qu’il entretient ?
Ecoutez : certains médias ont du succès et ont beaucoup de lecteurs ou d’auditeurs. Est-ce que vous les accusez de clientélisme pour autant ? Non. C’est dû à leur travail. Pourquoi critiquez-vous ceux qui ont du succès ? Ce sont des propos qui sont tenus par des gens qui sont intellectuellement conservateurs. Au lieu de discuter sur des projets, avoir une discussion honnête et ouverte, quand il n’y a plus d’argument, on nous jette des expressions comme "clientéliste" qui ne signifient plus rien du tout. C’est un peu dommage car j’ai l’impression qu’à ce moment-là mon interlocuteur n’est plus en mesure d’avoir des arguments sérieux. On est dans une société ouverte et transparente, il n’y a pas de face cachée du Parti socialiste.
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