C'est ce qu'affirme une série d'articles publiée jeudi sur les sites Internet de journaux chinois. Ils confirment une offensive du courant réformiste, à quelques heures de l'ouverture, le 15 octobre, à Pékin, du 5e plénum du Parti communiste chinois.
Cette réunion à huis clos du "cerveau du régime communiste" (environ trois cents personnes) devait à l'origine être consacrée à l'examen du 12e plan quinquennal (2011-2015) et aux questions économiques et sociales. Les observateurs attendaient également de voir si Xi Jinping, dauphin présumé du régime, censé diriger la prochaine génération de dirigeants communistes (qui devrait arriver au pouvoir à l'automne 2012), était accepté par les militaires.
Mais l'ordre du jour a été bousculé par l'attribution la semaine dernière du prix Nobel de la paix à un intellectuel incarcéré, Liu Xiaobo, qui avait fait circuler sur Internet en décembre 2008 une charte réclamant la liberté d'expression et des élections libres. L'attribution de cette distinction a été censurée par les médias locaux et la police maintient toujours l'épouse de Liu Xiaobo en résidence surveillée. Cette "affaire du prix Nobel" a révélé l'intensité des luttes internes au sein du Parti communiste sur la question de l'ouverture politique de la Chine.
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