vendredi 5 février 2010

AIG, suite

AIG va distribuer 100 millions de dollars de bonus alors qu'il y a un an, AIG allait être démantelé ...
Le secrétaire américain au Trésor Timothy Geithner, de plus en plus contesté pour sa gestion du dossier AIG, a annoncé une accélération du démantèlement de l’assureur, abandonnant devant la fureur de l’opinion l’espoir de redresser l’ancien numéro un mondial. « Nous allons travailler sur des mesures pour liquider AIG de manière ordonnée et pour protéger le contribuable américain », a assuré le ministre dans une lettre adressée à la présidente démocrate de la Chambre des Représentants Nancy Pelosi et rendue publique dans la soirée par ses services. M. Geithner a précisé dans sa missive rechercher « tous les moyens responsables pour accélérer cette liquidation » du groupe. Le gouvernement américain, qui est détenteur de 79,9 % du capital d’AIG depuis sa quasi-faillite de l’automne, espérait jusqu’ici sauvegarder une entreprise amincie, largement recentrée sur les Etats-Unis, après cession de certains de ses actifs pour rembourser les aides de l’Etat. AIG a enregistré l’an dernier la perte la plus élevée jamais subie par une société américaine (99,3 milliards de dollars) et a dû faire l’objet de quatre plans successifs d’aide de l’Etat qui portent l’addition potentielle pour les finances publiques à 180 milliards de dollars.


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«Une hausse du chômage se traduit par un rebond des profits»
Edouard Carmignac, fondateur du gérant d’actifs Carmignac Gestion, estime qu’une croissance modeste en 2010 n’empêchera pas une forte augmentation des bénéfices
Une approche indépendante et un certain sens de la mise en scène font d’Edouard Carmignac un personnage à part dans le monde de la gestion d’actifs. C’est du reste le décor d’un grand théâtre parisien que le fondateur de Carmignac Gestion a choisi comme toile de fond pour effectuer sa présentation de début d’année aux investisseurs le mois dernier. Acteur de niche au début des années 2000, la société qu’il a fondée en 1989 a connu une progression spectaculaire de ses avoirs sous gestion ces trois dernières années. A fin décembre 2009, ses encours dépassaient les 33 milliards d’euros, comparé à 12,7 milliards en 2007 et moins de 6 milliards en 2006.

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