Ceci, au "simple" motif d'
"Une lettre d’un premier président de la Cour de cassation au président de la Chambre dénonçant des pressions du pouvoir sur la justice belge"
L'intérêt supérieur de l'Etat est en l'espèce, l'intérêt supérieur d'une caste politique qui protège ses arrières. Un Leterme démissionnaire est un Leterme politiquement mort.
Et alors ?
Sauvons notre démocratie, mise à mal par une caste de politicards qui protègent "leur système", qui n'est pas le nôtre.
"Des explications, des justifications, des démissions ? Rien de tout cela. Seulement une confusion énorme, des rumeurs de jeux tactiques, de démissions et finalement une guerre de rapports émanant d’une justice qui soudain serait, elle aussi, embourbée dans des guerres de clans. Comme si cela manquait au tableau !
Une image pathétique, tatouée qu’il le veuille ou non, au corps d’Yves Leterme, le Premier ministre non plus d’un gouvernement qui fait face à la crise, mais d’un chaos sans nom, d’un bateau à la dérive. Un Premier ministre qui donne l’impression de finalement ne pratiquer qu’une seule politique : la terre brûlée. Testée lors de la formation de l’orange bleue et ressortie des cartons ces derniers jours, dans la gestion de l’affaire Fortis dès qu’elle est entrée en justice.
Que les interventions gouvernementales sur la justice dénoncées par la Cour de cassation aient été faites pour de bons motifs (sauver Fortis ou mettre à mal un arrêt de la cour d’appel qui apparaîtrait entaché d’irrégularités), qu’elles soient le fait d’avocats, de conseillers, ou de membres de cabinets ne changerait rien à l’affaire : cet outrage à la démocratie, débouchant sur une confusion totale, doit être assumé par le Premier ministre. Pour redonner une chance à l’action d’un gouvernement de s’exercer. Urgemment.
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Ghislain Londers, le premier président de la Cour de cassation, a remis une lettre à la Chambre qui confirme les pressions exercées par les avocats de l'Etat belge sur les magistrats en vue d'empêcher l'arrêt sur le dossier Fortis. Intolérable.
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